Bangui - Le ministre conseiller à la présidence de la République chargé du Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR), Jean WillybiroSako, a présidé, lundi 20 août 2018 à Bangui, l’atelier de formation des journalistes sur la réforme du secteur de la sécurité (RSS).
Le ministre conseiller Jean Willybiro Sako a expliqué que la communication joue un rôle important dans le processus de la réforme du secteur de la sécurité, d’où nécessité d’impliquer les professionnels des médias en amont et en aval de ce processus.
Il a souligné que dans le cadre de l’opérationnalisation de la Coordination du DDRR et de la RSS, la communication reste la seule force pour la réalisation des programmes et des activités pour l’atteinte des objectifs assignés à ladite coordination.
Il a exhorté les professionnels des médias à s’approprier les principes de la RSS en vue de les répercuter parmi les jeunes, notamment en milieu universitaire.
Le règlement de la crise centrafricaine doit se faire dans un esprit pacifique, de démocratie et ses valeurs doivent être portées par toutes les entités socio-économiques du pays, a souligné Jean WillybiroSako.
Le Représentant Spécial Adjoint des Nations-Unies, Kenneth Gluck, a quant à lui, indiqué que cette formation organisée à l’attention des journalistes est une solution dans le cadre de la mise en œuvre de la communication en vue de renforcer la confiance entre la population et les éléments de la sécurité intérieure de l’Etat.
Il a par ailleurs précisé que les médias sont des acteurs incontournables pour mesurer la qualité des interactions entre la population et les Forces de Défense et Sécurité(FDS) et informer aussi bien les décideurs intellectuels que les opinions publiques pour une prise de conscience constructive à la paix sociale.
« Le rôle des médias est déterminant dans la propagation des informations allant dans le sens de la cohésion sociale, la reconstruction de l’Etat pour déboucher sur un développement durable », a-t-il ajouté.
Il convient de rappeler que cet atelier de formation est financé par la MINUSCA et le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD).