Quand la présence des FACA rétablit de facto la paix dans certaines localités sous occupation rebelle

Publié le mercredi 22 aout 2018 | Le potentiel centrafricain

© Autre presse par DR
Centrafrique : défection des soldats FACA issus de l’ex-coalition Séléka après leur affectation.

Les villes de l’intérieur du pays qui étaient mis sous coupe réglée des groupes armés notamment d’obédience séléka ont très vite retrouvé la quiétude juste à l’arrivée des Forces armées centrafricaines (FACA) et ce, à la grande satisfaction des populations de ces régions du pays.

Selon plusieurs témoignages des habitants de Paoua ainsi que des humanitaires œuvrant dans cette ville, la paix est revenue dans l’ensemble de cette localité du pays grâce à l’arrivée et aux patrouilles des FACA.

Ces mêmes sources indiquent que les populations des communes et villages avoisinants qui avaient fui les attaques des groupes armés notamment les mercenaires séléka tchadiens du groupe du général Baha, ont déjà regagné lieux initiaux de résidence et ce, en dépit de leurs domiciles et greniers champêtre qui ont été totalement incendiés.

« Vu la paix qui est revenue dans toute la localité avec la présence des FACA, les personnes déplacées qui s’étaient entassées dans la ville de Paoua ont décidé de regagner leurs villages pour reconstruire à nouveau leurs habitations et relancer leurs activités champêtre comme auparavant » nous a témoigné Thierry Djimatoloum responsable d’un groupement agro-pastoral de Paoua ;

Ce témoignage a été confirmé par l’affirmation de plusieurs humanitaires qui interviennent dans la localité de Paoua qui ont fait savoir que leurs activités se passent désormais dans de meilleures conditions et ce grâce à la présence des Forces armées Centrafricaines qui ont été déployées de facto sur le terrain.

Du côté de Bangassou où plus des ¾ de la population avaient fuit les atrocités des séléka et du contingent marocain pour trouver refugier de l’autre côté de la rive en RDC ou encore sur les sites des déplacés, la paix est revenue également avec l’arrivée des FACA à la satisfaction de tous et pour preuve ;

Une récente mission des parlementaires de cette localité a donné des résultats très satisfaisants car, les élus de la nation qui étaient de la partie de ce mission de terrain ont exprimé leur entière satisfaction de l’impact positif de la présence des FACA dans la ville de Bangassou ce qui a permis de voir un retour à la normalité marquée par l’ouverture du marché central, la libre circulation des personnes, le retour à domicile des déplacés internes et externes.

De tout ce qui résulte des témoignages en provenance des localités de Paoua et Bangassou, il n’y a aucun doute d’affirmer que le redéploiement des FACA à l’intérieur du pays notamment dans les localités sous contrôle des grands criminels et pilleurs de la république, va très rapidement contribuer au retour de la stabilité et de la paix sur l’ensemble du territoire national.

C’est ici le lieu de donner raison aux observateurs de la vie politico-sécuritaire de la RCA qui n’ont pas hésité de qualifier les agitations des éléments séléka du FPRC d’Abdoulaye Hissen avec leur fameux documentaire de démonstration de force réalisée et diffusé par la chaîne de télévision France 24 comme étant une peur au ventre face à la montée en puissance des FACA à l’intérieur du pays.

Il y en est de même pour les récents regroupements et mouvements des leaders des plus importantes factions séléka notamment Abdoulaye Hissen, Ali Darrass et Alkathim qui ont parcouru avec un impressionnant convoi de véhicules 4X4 bourrés d’hommes armés jusqu’aux dents, les localités de Kaga-Bandoro, Kabo et Moyen-Sido dans le seul objectif de démontrer leur capacité de nuisance pour ainsi intimider les forces loyalistes.

Ceci étant, le centrafricain lambda attend voir les autorités en charge de la Défense nationale de poursuivre l’opération de redéploiement des Forces armées centrafricaines dans les autres localités de l’intérieur en proie aux agitations des criminels et pilleurs séléka entre autres, Bria, Kaga-Bandoro, Kabo, Batangafo, Alindo, Nzacko pour ne citer que celles-ci.

Herman THEMONA,

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