RCA : le gouvernement dénonce l`organisation de pourparlers inter-centrafricains à Khartoum

Publié le jeudi 23 aout 2018 | Xinhua

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Ange-Maxime Kazagui,Ministre de la Communication et des Média.

Le ministre centrafricain de la Communication et des Médias, Ange-Maxime Kazagui, revenant mercredi sur un communiqué gouvernemental publié lundi dernier, a réitéré la position du gouvernement visant à dénoncer la tentative d’organiser des pourparlers inter-centrafricains à Khartoum au Soudan.

Depuis un certain temps, des médias locaux parlent d’une éventuelle rencontre à Khartoum entre les représentants des autorités centrafricaines et ceux des groupes armés, soit une démarche en dehors du cadre de l’initiative de l’Union africaine (UA) pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (RCA).

Dénonçant cette initiative parallèle à celle de l’UA, M. Kazagui a rassuré l’opinion publique nationale et internationale qu’il n’y a pas d’ambivalence sur cette question, et que le gouvernement, ayant uniquement adhéré à l’initiative de l’UA, travaille activement à la réussite de cette démarche africaine de paix en RCA.

Dans le souci de sortir la RCA de la crise qui la secoue depuis 2013, plusieurs tendances se sont dégagées. Il y a ceux qui étaient favorables à la tenue d’un dialogue inter-centrafricain à Nairobi au Kenya, endroit où réside actuellement le président déchu par la Séléka, François Bozizé.

C’est aussi dans cette même ville que les protagonistes de la crise centrafricaine, François Bozizé et Michel Djotodja Am Non Droko, s’étaient rencontrés, une première fois en décembre 2014 et une seconde fois en avril 2015 pour tenter de trouver des solutions de sortie de crise.

Très récemment encore, avec le rassemblement des chefs rebelles, notamment de la Séléka dans la ville centrafricaine de Moyenne Sido (extrême nord), des voies pressentaient une rencontre inter-centrafricaine dans une ville du sud du Tchad, avec la bénédiction du président tchadien Idriss Déby Itno, enclin à s’impliquer dans les pistes de solution de la crise centrafricaine.

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