Les leaders ont formulé cette demande en marge de la première conférence interconfessionnelle initiée par les russes ce 23 aout à l’hôtel Ledger à Bangui.
Alors que Bangui et Moscou renforcent leur coopération militaire sur le plan politique, la diplomatie russe mène une offensive sur le plan social et cherche à avoir l’avis des leaders religieux qui se sont beaucoup impliqués dans la résolution dès son origine depuis 2012. Cette rencontre intervient quelques mois après le mémorandum dans lequel les leaders religieux ont appelé à la transparence dans les relations centrafricano-russes marqués par la présence des instructeurs militaires censés entrainés et fournir les moyens létaux au profit des FACA.
L’UNANIMITÉ S’EST DÉGAGÉE LORS DE CES ÉCHANGES ENTRE LES LEADERS RELIGIEUX « LES RAISONS DE LA CRISE EN CENTRAFRIQUE NE SONT PAS RELIGIEUSES MAIS ELLES SONT POLITIQUES. LES GENS VEULENT JOUER SUR LA NOTE DE RELIGION POUR ASSOUVIR LEUR DÉSIR POLITIQUE » A DÉCLARÉ PASTEUR NICOLAS GUEREKOYAME.
Une déclaration qui converge avec la vision russe portée par le conseiller de Faustin Archange Touadera, Valery Zakharov « Les raisons de la crise sont criminelles et politiques dictées par l’extérieur » a-t-il accusé sans citer l’extérieur auquel il fait allusion.
Cette rencontre à l’allure d’un avant-gout qui pourrait selon les sources proches des russes chuter par une rencontre au Kremlin entre Vladimir Poutine et les trois leaders religieux.
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