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Centrafrique: La FIDH se joint aux organisations de défense des droits de l’homme pour barrer la route à l’amnistie

Publié le lundi 27 aout 2018  |  Lepotentiel Centrafricain
Inauguration
© Agence Centrafrique Presse par DR
Inauguration à Bangui d’un bureau conjoint de trois organisations des Droits de l’Homme
Le Directeur de cabinet du ministère de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Stéphane Gouana, a inauguré, jeudi 09 Mars 2017 à Bangui, le bureau du projet conjoint de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH), de la Fédération internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH) et de l’Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme (OCDH).
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Bangui, C’est au cours d’une conférence de presse donnée le vendredi 24 août dernier à Bangui par les Responsables du projet conjoint qui regroupe la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), la Ligue centrafricaine des droits de l’homme (LCDH) et l’Observatoire centrafricain des droits de l’homme (OCDH) que ces organisations de défense des droits humains ont fait savoir leur ferme détermination contre l’impunité et l’amnistie en faveur des auteurs de graves crimes commis sur le territoire centrafricain.

Pour M. Evrard BONDADE, Secrétaire general de l’Observatoire centrafricain des droits de l’Homme qui était de la partie des animateurs de cette conference de presse,“ Le dialogue politique ne peut server d’excuse pour oublier les victimes et atrocités qui ont été commises”.

Pour Monsieur Joseph BINDOUMI, président de la Ligue centrafricaine des droits de l’homme, “ L’incertitude considérable qui entoure ces différentes rencontres et l’agenda des discussions alimentent les craintes d’une résurgence de la violence. La ligne rouge est celle qui consiste à dire qu’il ne peut y avoir l’impunité pour les auteurs et responsables des crimes commis en Centrafrique”.

Du côté de la FIDH l’on indique que “ Cela n’est pas surprenant si les mesures visant à échapper à la justice se manifestent aujourd’hui, quand les procédures judiciaires s’intensifient”.

La position du bureau conjoint des organisations de défense des droits de l’Homme ne fait que renforcer les positions de l’Organisation nationale des femmes centrafricaines et les associations nationales des victimes qui sont farouchement opposes à toute idée de l’amnistie qui consacrerait une impunité dans le pays.

Hervé BINAH
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