Bangui - Si à Bangui, le Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra, le Premier Ministre Mathieu Simplice Sarandji et le Ministre de l’Enseignement supérieur Jean Jacques SANZE ont réussi à remettre de l’ordre dans le système éducatif, il n’en reste pas moins que des brebis galeuses que ces autorités ont responsabilisées pour diriger d’autres structures de ce domaine persistent dans les vieilles pratiques qui nuisent à l’avenir des enfants qui sont encore sur les bancs d’études alors que ceux-ci constituent l’avenir du pays. Le cas le plus criard qui mérite d’être dénoncé sur tous les toits est celui de l’Ecole Nationale d’Elevage de Bouar (ENEB).
En effet, les faits sont très lamentables et révoltants car pour le seul fait que les étudiants de l’Ecole nationale d’élevage de Bouar ont saisi l’opportunité du passage le 08 août 2018 dernier du Chef de l’Etat et du Gouvernement pour la cérémonie de l’inauguration de certains bâtiments administratifs dans cette ville pour exprimer leurs doléances concernant les conditions critiques de leurs études, le 1er responsable de cet ébahissement public e professionnel et son staff se sont très vite retroussés les manches contre les délégués des étudiants qui étaient porteurs de ces doléances légitimes aux hautes autorités du pays.
Et pour passer à l’action en guise de représailles, le staff de l’ENEB a décidé de distribué arbitrairement des notes d’insuffisance qui doivent contraindre à l’échec ne pouvant leur permettre de continuer la prochaine formation de leurs études à l’Institut supérieur de développement rural (ISDR) de Mbaïki. Ces étudiants ciblés sont qualifiés d’ennemis de ces véreux compatriotes qui constituent le staff de l’ENEB qui ont juré de nuire à l’avenir de ces jeunes centrafricains.
L’on se demande où se trouve le mal ou encore le péché mortel dans les revendications de ces étudiants de l’ENEB qui s’articulent juste au tour des conditions humanitaires car ceux-ci sont dépourvus de moyens de subsistance alimentaire et sanitaire alors que la plupart d’entre eux se sont retrouvés à Bouar tout juste pour des raisons d’études ? Pis encore, ses pauvres étudiants laissés pour compte se plaignent d’avoir étudier juste pendant quatre (4) mois sur les 9 prévus pour une année académique.
L’on n’espère que les hautes autorités du pays qui sont tous des hauts cadres de l’enseignement supérieur aillent pouvoir prendre de manière prompte, des mesures qui s’imposent afin de sauver les études de ces enfants de l’Ecole nationale d’élevage de Bouar qui constituent l’avenir de la nation car faudrait rappeler l’agriculture et l’élevage qui restent et demeurent les secteurs qui absorbent plus de 85% de la population active d’où l’urgence et l’obligation pour l’Etat de disposer des cadres formés dans ces domaines.