A l’occasion de la 34ème Journée nationale de l’arbre célébrée le 18 août 2018 à Bogangolo, sous-préfecture située à 172 km au nord-ouest de Bangui, le chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera, a recommandé à ses compatriotes de s’investir pleinement dans la lutte contre la déforestation.
Pour cette Journée nationale de l’arbre édition 2018, le thème retenu est simple mais plein de signification : « Arbre, source de vie et de richesse ». Selon le chef de l’Etat Faustin Archange Touadera, ce thème invite tous les Centrafricains à une gestion responsable des ressources forestières de leur pays. En effet, face aux changements climatiques devenus aujourd’hui une réalité, les Centrafricains ont intérêt à « alléger les pressions qu’ils exercent sur les ressources naturelles », a recommandé le président de la république. Bien plus, ceux-ci sont appelés à devenir des acteurs de développement durable, par un changement de comportement en faveur de la protection de l’environnement.
Pour donner l’exemple, le président de la république, entouré des membres du gouvernement et d’invités de marque, a procédé au planting d’arbres à Bangagolo, devant la foule, émerveillée.
Combattre la déforestation
Au-delà du planting d’arbres, le chef de l’Etat veut pousser ses compatriotes à se préoccuper des effets néfastes de la dégradation de l’environnement en général et de la déforestation en particulier. Ce d’autant plus que les forêts centrafricaines, comme celles des autres pays de la sous-région, subissent régulièrement les pressions liées aux actions de l’homme. La surexploitation des bois-énergie, le feu de brousse, le défrichement agricole, le surpâturage, etc. sont autant d’activités dévastatrices des forêts.
Pourtant, les forêts centrafricaines regorgent d’importantes ressources qui doivent être valorisées au maximum afin qu’elles contribuent efficacement à booster l’économie nationale.
Précisons que les forêts centrafricaines couvrent 40 millions d’ha. Elles comprennent 5,5 millions d’ha de forêts denses humides localisées dans le Sud - Ouest et le Sud-est, 6,5 millions d’ha de forêts denses sèches et 26,3 millions d’ha de forêts claires et de savanes arborées.
Toutes ces énormes potentialités naturelles doivent être sauvegardées, a renchéri Faustin Archange Touadera. La RCA, a-t-il ajouté, gagnerait en profitant de l’opportunité offerte par la création de la Commission climat du bassin du Congo et son principal outil financier, le Fonds bleu pour le bassin du Congo, pour poursuivre les programmes et projets visant l’exploitation, la gestion durable des ressources naturelles, la promotion des énergies renouvelables, la conservation de la biodiversité et l’augmentation des stocks de carbone.... suite de l'article sur Autre presse