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Centrafrique : le conclave des groupes armés centrafricains de Khartoum a débouché sur un nouveau mouvement

Publié le vendredi 31 aout 2018  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
Barrières groupes armés
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Les groupes armés centrafricains composés d'antibalaka et d'ex-Séléka réunis en pourparlers dans la capitale soudanaise Khartoum du 27 au 29 août dernier, à l'initiative de la Russie et du Soudan, ont convenu de créer un nouveau mouvement dénommé "le Rassemblement centrafricain, en abrégé RCA", a appris Xinhua jeudi des groupes armés.

Selon la déclaration d'entente de Khartoum des groupes armés centrafricains (antibalaka et ex-Séléka) sanctionnant le conclave de lundi à mercredi derniers à Khartoum, le rassemblement, dont l'acronyme fait écho à celui de la République centrafricaine (RCA), est une plateforme nationale des groupes armés opposés ou un cadre de concertation rattaché à l'initiative africaine pour la paix et réconciliation en Centrafrique.

Ce nouveau mouvement s'est imposé la sécurité de la population civile, la libre circulation des personnes et des biens sur tout le territoire, la sauvegarde de l'intégrité du territoire et la promotion des affaires et des investissements.

Le respect des droits de l'homme et la libre circulation des humanitaires sont également pris en compte par cette plateforme.

Les signataires de la déclaration de Khartoum ont interpellé les organisations africaines et régionales, les autorités des pays limitrophes de la République centrafricaine, ainsi que les partenaires bilatéraux et multilatéraux de la République centrafricaine à œuvrer ensemble pour la tenue, dans un délai raisonnable, des assises de l'Union africaine pour la paix et la réconciliation en Centrafrique.

Ils se proposent également de soumettre au panel des experts de l'Union africaine leur manifeste de revendication conjointe.

Les signataires de la déclaration de Khartoum sont : Nourrédine Adam, chef politique du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC), Abdoulaye Hissène du même mouvement politico-rebelle, Ali Darass de l'Unité du peuple centrafricain (UPC), Mahamat Al Katim du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) et Maxime Mokom de la branche antibalaka.

Ces mêmes noms avaient été déjà cités dans le conclave de Moyenne Sido des leaders des groupes armés. Les soupçons à l'époque donnaient à penser que ce conclave des leaders des groupes armés allait se tenir à N'Djamena au Tchad, sous les auspices du président tchadien Idriss Deby Itno.
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