Se protéger contre les attaques extérieures, assurer la sécurité des personnes et des biens, a toujours fait l’objet de grandes réflexions et nourri les inventions dans l’histoire de l’humanité.
Dans l’antiquité, la construction de grandes murailles pour protéger les peuples contre les envahisseurs était de rigueur et suivie très minutieusement par les grands rois de l’époque car cela leur donnait le moyen d’asseoir leurs autorités sur le territoire. L’on dépensait plein d’énergies, de ressources et de fortunes colossales pour une solide fondation des armées.
En ce 21e siècle le Centrafrique a fait des efforts en démocratie pourtant sa situation sécuritaire demeure chaotique sans son armée. Créée à l’orée de l’indépendance en 1960, l’armée centrafricaine souffre dans sa refondation post-crise et dépend depuis un certain temps du concours des casques bleus. Sa décadence a commencé depuis le 18 avril 1996 date de la première mutinerie puis des successions d’enrôlements basés sur le régionalisme jusqu’à sa dissolution en 2015. Elle n’est plus à mesure d’assurer la sécurité nationale afin de matérialiser l’autorité de l’Etat centrafricain sur les 623.000 km2 du territoire.... suite de l'article sur Autre presse