Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique : « L’entente de Khartoum est nécessaire pour garantir la paix et la réussite de l’initiative africaine », déclare Abdoulaye Issène

Publié le vendredi 31 aout 2018  |  RJDH Centrafrique
Comment


KHARTOUM, Cinq principaux leaders des groupes armés se sont réunis du 28 au 30 aout 2018 pour sortir une entente afin de converger vers la paix en Centrafrique. Initiative soutenue par la Fédération de la Russie et le Soudan, est considérée par Abdoulaye Issène comme une garantie à la réussite de l’initiative de l’Union Africaine pour la paix en Centrafrique.

Entente de Khartoum, initiative parallèle ou de trop ? Les participants à cette rencontre pensent qu’elle est nécessaire pour garantir la paix en passant la réussite des objectifs de la feuille de route de l’Union Africaine pour la paix en Centrafrique.

« Après 5 ans de crise dans le pays, il était important que les leaders se réunissent pour discuter. Nous avons tenu plusieurs réunions, nous avons envoyé nos représentants dans les rencontres mais c’est la première fois que nous leaders nous puisons nous réunir pour parler de la paix et envisager la sécurité dans le pays », a confié Abdoulaye Issène, président du Conseil National de Défense et de Sécurité au Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC), lors d’une conférence de presse tenue ce 30 aout à Khartoum.

Selon Abdoulaye Issène, Khartoum est la garantie, « Les leaders ne se sont jamais réunis pour discuter. Tous n’ont jamais apposé leurs signatures sous un même papier. Nous venons de le faire. Mais en ce qui concerne l’Initiative, au moment où nous tenons cette rencontre, nos représentants sont en train de finaliser les revendications communes à Bouar à l’Ouest de la Centrafrique. 14 groupes armés, une seule revendication. Ce que nous faisons ici est la garantie pour la réussite de cette initiative », a-t-il soutenu.

Maxime Mokome des Anti-Balaka, parle alors d’une fondation de paix qui vient d’être posée, « nous venons de poser la fondation non seulement pour le dialogue mais pour la paix dans le pays. La seconde étape consistera à sensibiliser sur le terrain pour garantir l’arrête des violences, la libre circulation et l’accès humanitaire », a-t-il dit.

Cette rencontre de Khartoum a réuni cinq principaux leaders des groupes armés en Centrafrique notamment Noureddine Adam du FPRC, Maxime Mokome des Anti-Balaka, Abdoulaye Issène du CNDS-FPRC, Mahamat Al-Khatim de MPC et Ali Darras de l’UPC.
Commentaires