La nouvelle plateforme de rebelle dénommée Rassemblement Centrafricain vise un rapprochement des anti-balaka et Ex-séléka avec pour finalité le dialogue. Le président Touadéra a salué cette résolution mise le 29 août dans la capitale Soudanaise.
Les discussions entre les russes et les chefs rebelles à Khartoum ont donné lieu à la création d’une plateforme appelée Rassemblement Centrafricains. Cette plateforme selon la déclaration dite « déclaration d’entente » va regrouper les groupes armés de toutes les communautés religieuses.
Précisément le Rassemblement centrafricain veut un rapprochement pacifique des ex-séléka et des anti-balaka. Ce rapprochement dit-on permettra de d’établir un dialogue entre les différents groupes rebelles.
Les chefs rebelles affirment par ailleurs qu’ils vont rattacher leur plateforme à l’initiative de l’UA. Mais cette démarche suscite toutefois des doutes. Le parallélisme des deux initiatives pourrait engendrer des tensions à l’avenir. D’autant plus que du côté de Bouar rien ne filtre.
Les experts de l’UA ont juste indique chaque groupe rebelle a formulé ses revendications. Et pour le moment le contenu de ces revendications ne peut pas encore être rendu public.
Ce qui suscite davantage les craintes chez les organisations de la société civile qui restent farouchement opposées à une amnistie générale accordé aux rebelles. Pour elle les responsables des massacres doivent répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes.
Un point de vue que partagent également de nombreux centrafricains. De son côté, le président Faustin Archange Touadéra a salué à travers un communiqué rendu publique aujourd’hui l’action des russes.