Bangui - Le porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA), Vladimir Montéiro, s'est réjoui, lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission mercredi 5 septembre 2018 à Bangui, de la signature, lundi 3 septembre, d'un protocole de partage et de signalement des allégations d'exploitations et abus sexuels par la ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, Aline-Gisèle Pana, le Chef de la MINUSCA, Parfait-Onanga-Anyanga, les responsables des ONG nationales et internationales.
Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies, Parfait-Onanga-Anyanga, a qualifié la signature de ce document de pas important dans le traitement de ce fléau et a émis le vœu que désormais ce combat soit mené ensemble et non pas de manière disparate, a souligné Vladimir Montéiro.
De son côté, la coordonnatrice humanitaire, Najat Rochdi, a salué l’engagement des acteurs humanitaires impliqués dans cette lutte contre l’exploitation et les abus sexuels depuis le début de la crise centrafricaine, a-t-il indiqué.
La MINUSCA salue le fait que pendant cette première session criminelle, quinze dossiers enrôlés ont été jugés sur l’ensemble des dossiers, y compris les dossiers sensibles ayant trait à la crise centrafricaine, s'est réjoui Vladimir Montéiro.
Il a annoncé que du 25 au 28 septembre prochain, les préfets de la Nana-Gribizi, de la Bamingui-Bangoran, de la Nana-Mambéré, du M’Bomou et de la Basse-Kotto ainsi qu’une trentaine de sous-préfets des régions du Centre et de l'Est de la République Centrafricaine seront formés sur l’administration et sur le partenariat entre la MINUSCA et les institutions.
Il convient de signaler sur les droits humains que la MINUSCA a documenté, pour la semaine du 30 août au 4 septembre dernier, 19 incidents liés aux violations et abus des droits de l’homme qui ont affecté au moins 33 victimes.