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Centrafrique : Le président du Parti de l’Unité et de la Reconstruction salue avec prudence l’accord entre Séléka et Antibalaka

Publié le jeudi 6 septembre 2018  |  RJDH Centrafrique
Eddy-Symphorien
© Autre presse par DR
Eddy-Symphorien Kparékouti, délégué du Parti de l’Unité et de la Reconstruction (PUR) au forum de Bangui
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BANGUI - Eddy Symphorien Kparékouti, président du Parti de l’Unité et de la Reconstruction (PUR) dit prendre acte de la déclaration d’entente entre la Séléka et les Antiabalaka. Il l’a fait savoir dans une entrevue avec le RJDH.

Le soutien du président du PUR à la démarche de Khartoum est teinté de prudence, « nous considérons la démarche avec prudence et clairvoyance politiques », lâche ce politique. Ce dernier parle d’un début de dialogue franc entre les frères ennemis, « nous avons suivi les discussions qui ont abouti à la signature de la déclaration d’entente entre les deux camps. Il est possible que cet accord soit le début d’un processus qui peut consacrer la paix en Centrafrique », reconnait Eddy Symphorien Kparékouti qui dit prendre acte de cette déclaration.

Le Parti de l’Unité et de la reconstruction (PUR) en saluant cet accord, reste sur ses gardes et appelle les signataires à respecter les engagements pris, « nous prenons acte avec une certaine prudence et clairvoyance que nous impose notre démarche politique car, après la signature, il faut bien que les leaders puissent respecter et faire respecter les engagements pris devant la nation et le monde », confie Eddy-Symphorien Kparékouti.

La prudence exprimée par le président du Parti de l’Unité et de la Reconstruction est partagée par plusieurs leaders politiques depuis que, sur initiative russe, les leaders des groupes armés, réunis à Khartoum, capitale soudanaise, ont signé un accord dit déclaration d’entente dans laquelle ils s’engagement à créer une plateforme commune dénommée Rassemblement Centrafricain qui devra porter toutes leurs revendications. Dans un débat sur la fréquence RJDH, le porte-parole du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), l’ancien ministre Pascal Koyamèné et celui du KNK Christian Nguenebem ont affirmé attendre des actes avant de croire à la sincérité des leaders de ces groupes armés.

La déclaration de Khartoum soutenue avec prudence par le président du Parti de l’Unité et de la Reconstruction (PUR) est signée le 28 aout 2018 après deux jours de discussions entre cinq leaders de groupes armés dont quatre proches de l’ex-Séléka.
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