Les sept militants de la LUCHA qui étaient au cachot du Parquet de grande instance de Goma ont été libérés depuis mercredi 5 septembre dans la soirée après avoir été auditionnés par le magistrat instructeur de leur dossier.
Le commandant de la police de la ville de Goma a été entendu par le même magistrat sur le motif de l’arrestation de ces jeunes gens qui manifestaient lundi pour demander à la CENI de ne pas utiliser la machine à voter et de nettoyer le fichier électoral.
Le magistrat n’a retenu aucune charge contre les 7 militants de la LUCHA et le dossier est donc classé sans suite.
Toutefois, l’un des avocats de la LUCHA indique que ce mouvement prodémocratie va porter plainte contre « l’oppresseur des militants » vu le nombre de blessés qui suivent encore des soins ainsi que des manifestants qui ont subi des violences dans la rue lundi.