Arrivé le 23 mars 2018 au sein du bataillon burundais de la MINUSCA, le Sergent major Albert Ndikumana était âgé de 29 ans lorsqu’il a perdu la vie au cours une embuscade tendue par un groupe armé, le 23 août 2018 dans le village de Pavika situé à 22 km d’Alindao (centre).
Il a reçu les derniers honneurs de sa famille onusienne, ce jeudi 6 septembre 2018, au cours d’une cérémonie organisée au quartier général de la Mission, en présence du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Parfait Onanga-Anyanga ; du Représentant spécial adjoint chargé des affaires politiques et de la protection des civils, Kenneth Gluck ; du Commandant de la Force, le Général Balla Kéita ; ainsi que de plusieurs membres du leadership, chefs de sections et personnels civils et militaires.
Le défunt soldat « a payé le prix ultime, alors qu’il servait la cause de la paix » en Centrafrique, s’est exprimé le chef du contingent burundais de la MINUSCA, le Lieutenant-colonel Dédith Ngendakuriyo. En cinq mois de loyaux services, Albert Ndikumana aura laissé le souvenir d’un militaire « acharné au travail, respectueux de ses collègues et de sa hiérarchie qui lui reconnaissent les qualités de volonté, d’humilité et de gentillesse. »
Adressant les sincères condoléances de la famille Nations Unies au Burundi, à la famille et aux amis du Sergent major Ndikumana, Parfait Onanga-Anyanga a indiqué qu’il est « toujours douloureux de perdre un casque bleu », avant de dénoncer « l’attaque lâche » qui a coûté la vie au soldat burundais. « Nous ne sommes pas seulement affectés par sa mort, mais nous sommes résolus » à faire en sorte que justice soit faite, afin que ce sacrifice ne soit pas vain, a-t-il ajouté.