Sous d'autres cieux cela devait faire l'objet d'un limogeage sans autre forme de procès. Hélas, en Centrafrique la promotion de l'impunité à encore de beaux jours devant elle. Le représentant de l'Unité du Peuple Centrafricain (UPC) du général Al Khatim au sein même du cabinet présidentiel joue un jeu contre nature.
HASSAN BOUBA ALI, né le 26 Août 1988 à Shaar au TCHAD, fils de BOUBA ALI de nationalité Tchadienne a été nommé à la présidence pour la paix. C'est un sujet Tchadien qui n'hésite une seule seconde à tirer profit de la situation qui prévaut dans les zones sous contrôle de l'UPC. De Bangui, il donne les instructions pour que les populations civiles soient massacrées, les véhicules réquisitionnés de gré ou de force.
Une pratique qui avait été combattue par les convoyeurs. Comment un conseiller à la présidence se donne le luxe d'agir comme un hors la loi. Après le Tchadien MAHAMAT OUSMAN MAHAMAT, un autre encore fait parler de lui. MAHAMAT OUSMAN fait du trafic de diamants. HASSAN BOUBA ALI escroque les pauvres paysans qui font leurs commerces tranquillement pour la survie de leurs familles.
Pour la petite histoire, ce conseiller braqueur ne parle pas un mot traître en sango et serait aidé par un autre conseiller du même acabit à devenir Centrafricain, c'est à dire qu'il lui a produit un acte de naissance dans lequel le conseiller mafieux serait né à SABEWA. Cet acte de naissance lui a permis de faire son passeport diplomatique. Il ne sait même pas ou se trouve SABEWA.
Voila comment l'on devient Centrafricain sans passer par les formalités d'usage. Les autres peuvent se rapprocher du conseiller qui a pu fournir à HASSAN BOUBA ALI son acte de naissance pour devenir Centrafricain afin qu'ils le deviennent aussi à leurs tours. Ce monsieur doit subir le même sort que MAHAMAT OUSMAN MAHAMAT afin de lancer un signal fort aux autres qui oseraient tenter cette aventure maléfique.