L’Afrique centrale a mal à son intégration. Le triste constat a une fois de plus, été dressé par la SGA de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), en charge de l’intégration physique, économique et monétaire, Marie Thérèse Chantal Mfoula, ce 10 septembre 2018 à Libreville. C’était à la faveur de l’ouverture des travaux de l’Atelier régional de concertation sur le Document de stratégie d’intégration régionale – Afrique centrale (2018-2025).
Dans son allocution d’ouverture, Marie Thérèse Chantal Mfoula, tout en se félicitant de la constance assistance de la BAD, pour les actions multiformes en vue d’accompagner le développement harmonieux de la zone CEEAC, n’a pas manqué d’exposer aux yeux du monde, la triste réalité que vit cet espace économique en matière d’intégration régionale.
Pour mieux l’exprimer, elle a par exemple indiqué que malgré ses nombreux atouts à savoir : sa position géographique, l’existence d’un vaste marché potentiel d’environ 180 millions de consommateurs répartis sur une superficie de 6,6 millions de km², l’importance des ressources naturelles diversifiées et d’un écosystème favorable, l’Afrique centrale reste l’une des régions les moins intégrées du continent.... suite de l'article sur Autre presse