BANGUI - Le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) a publié le 14 septembre son rapport 2018 sur Indice de Développement Humain (IDH). Sur les 189 pays et territoires étudiés, la République Centrafricaine est avant-dernière (188e) devant le Niger.
Confrontée à une crise multidimensionnelle, la République Centrafricaine est classé 118e dans le rapport 2018 sur l’Indice de Développement Humain (IDH) publié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Sur les 189 pays et territoires étudiés, la Centrafrique a un IDH de 0.367, elle fait partie de la catégorie « Faible ».
Le document rapporte que « l’espérance de vie à la naissance (années) » d’un centrafricain est « 52,9 ans » et peut en moyenne fréquenter les bancs d’une école pendant « 7,2 ans ». Par ailleurs, ces parents vivent avec moins de 500.00 FCA pas an et le Revenu National Brut (RNB) par habitant ($) est « 663 ». Puis, seul « 4% » de la population (4,7millions) utilisent Internet.
En Afrique et dans le monde ?
Le Top 5 africain de l’Indice de Développement Humain est détenu par le Seychelles, l’Ile Maurice, l’Algérie, la Tunisie et le Botswana qui sont tous de la catégorie « Elevée ».
A l’opposé, le Niger, la Centrafrique, le Sud Soudan, le Tchad et le Burundi sont les cinq derniers pays sont, le Burundi (0,417), le Tchad (0,404), le Soudan du Sud (0,388), la République Centrafricaine (0,367) et (0,354).
Cependant, quatre pays européens sont dans le Top 5 du classement selon l’IDH du PNUD : la Norvège (0,953), la Suisse (0,944), l’Australie (0,939), l’Irlande (0,938), et l’Allemagne (0,936).
L’indice de développement humain (IDH) est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du monde. Il tient compte de trois aspects essentiels, notamment, la santé et la longévité, l’accès à l’instruction et un niveau de vie décent. Tous les pays du monde ne sont pas forcément pris en compte, doit-on préciser. «La couverture d’un pays, en termes de son IDH, dépend de la disponibilité des données», a souligné le PNUD.