Après neuf mois de présence en Centrafrique, la Russie a investi dans de nombreux projets parmi lesquels la formation de l'armée et la diplomatie avec les groupes armés, au risque parfois de chambouler des processus déjà en cours dans ce pays chaotique.
Début 2018, cinq officiers militaires et 170 instructeurs civils sont arrivés de Russie à Bangui et Moscou a livré des armes à l'armée nationale - après avoir obtenu une exemption à l'embargo de l'ONU.
Déjà formés par l'Union européenne (EUTM), les Forces armées centrafricaines (Faca) ont bénéficié de cette nouvelle formation: depuis janvier, plus de 400 Faca ont pu être déployés à Dekoa (centre), Sibut (centre), Paoua (nord) et Bangassou (sud-est).
Principal chantier du président Faustin-Archange Touadéra depuis son élection en 2016 dans un pays où l'Etat ne contrôlait que Bangui et ses faubourgs, ce redéploiement massif permis par la présence russe est apprécié à Bangui.... suite de l'article sur Autre presse