L’équipe de football de la République centrafricaine sera exclue des éliminatoires pour la Coupe du monde 2022 si elle ne rembourse pas avant ce 21 septembre 2018 à minuit 128.000 dollars de salaires impayés à son ex-sélectionneur, Jules Accorsi. La Fédération internationale (FIFA) assure toutefois qu’une éventuelle sanction ne concernerait que les qualifications pour le Mondial et donc pas celles pour la CAN 2019, a priori.
La tension monte à Bangui autour de l’équipe nationale de football, engagée en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019). Depuis 48 heures, la menace d’une disqualification dans le groupe H (Côte d’Ivoire, Guinée, RCA, Rwanda) est régulièrement évoquée, alors que les « Fauves du Bas-Oubangui » s’apprêtent à affronter les Ivoiriens à Bouaké le 12 octobre (3e journée) et le 16 octobre à domicile (4e journée). En cause : les arriérés de salaires dus à l’ancien sélectionneur de la Centrafrique, Jules Accorsi, en poste de 2010 à 2012. Somme à rembourser avant ce 21 septembre 2018 à 23h59.
Interrogé par la correspondante de RFI à Bangui, Charlotte Cosset, le Secrétaire général de la Fédération centrafricaine (FFC), Germain Didier Simplice Nguimba, reconnaît que la FFC doit encore 128.000 dollars (70 millions de francs CFA environ) au Français. Pour l’heure, 50.000 dollars auraient été prélevés par la Fédération internationale de football (FIFA) sur les subventions destinées à la FFC. Mais cette dernière assure que les autorités de leur pays ont en outre effectué des gestes d’apaisement envers Jules Accorsi. « Nous lui avons donc demandé de pouvoir intervenir auprès de la Commission de discipline (de la FIFA) pour surseoir à la sanction qui devrait frapper la Fédération centrafricaine, indique Germain Didier Simplice Nguimba. Je crois que les "Fauves" vont jouer cette CAN ».... suite de l'article sur RFI