Quatre jours durant, les quelque 500 participants, dont des musulmans et des protestants, seront édifiés sur la situation globale de la RCA, les raisons profondes de la crise, l’enseignement sur l’œcuménisme ainsi que des témoignages, voire des éclairages à partir de faits concrets tirés de la Bible et du Coran.
L’Archevêque Dieudonné Nzapalaïnga a expliqué que le choix du thème de cette année fait suite à la proposition de l’Association des conférences épiscopales de la région Afrique Centrale (ACERAC), qui voudrait attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur le fait que les crises qui secouent notre région ne sont pas confessionnelles.
L’œcuménisme et le dialogue interreligieux ne sont pas une nouveauté dans notre église, famille de Dieu ni dans notre pays, a-t-il souligné.
Selon lui, l’œcuménisme de vie est déjà pratiqué en ce sens que les événements malheureux de 2013 ont amené les Centrafricains à vivre un temps fort de l’œcuménisme et de dialogue pendant plusieurs années dans les camps des déplacés.
Il convient de signaler que le résultat attendu de ces travaux de la rentrée diocésaine est tiré du Livre de Jean, chapitre 17, verset 21 : « Que tous soient un ».