BANGUI, —Un projet de construction de 5000 logements sociaux est annoncé à Bangui. Une initiative de Jules Ndjawé, Manage, promoteur des investissements et marqueteur qui sera appuyée à hauteur de 98 milliards de FCFA par la Société d’Entreprise et de Gestion Maroc (SEG).
Ce projet s’inscrit dans le cadre de partenariat entre cette firme marocaine et le gouvernement Centrafricain et intervient alors que les crises dans le pays ont détruit plusieurs maisons d’habitation à Bangui et dans les villes de provinces.
Jules Ndjawé, promoteur ce projet, dans une interview avec le RJDH explique la genèse de ce projet, « dans le travail qui est le mien, mon équipe et moi avons déniché un investisseur en l’occurrence la Société d’Entreprise et de Gestion Maroc (SEG). Cette société réalise un important programme d’immobiliers au Maroc, à Tanjé, en Côte d’ivoire. C’est elle qui contribue au programme des logements sociaux, en Irak après la guerre et au Cameroun ; elle finance un vaste programme de logements et des hôpitaux pour une valeur de 200 milliards de Francs CFA », a-t-il expliqué.
« Nous avons vendu le potentiel de notre pays après 18 mois de négociations. Une convention a été signée avec les autorités centrafricaines, nous sommes en train de terminer les études. Le coût total de ce projet est de 98 milliards de francs », a-t-il précisé.
Jules Ndjawé, revient sur les sites retenus. « Initialement, nous avons besoin de 5 sites pour nous permettre de faire 1000 logements/site. Le souci de l’Etat est d’agrandir la ville, c’est pourquoi nous avons prévu deux sites à Bimbo un site au PK 14 non loin de là où l’université sera construite, nous avons un autre site sur l’axe Damara et un site en étude vers Landja. Mais, les autorités nous ont fait part de leur souci. Au final, nous allons essayer de mettre 4000 logements à Bangui et repartir les 1000 dans les zones à forte concentration notamment à Bouar, Berberati, Bambari et de donner un nouveau souffle à une ville comme Bangassou », a-t-il ajouté.
« Nous utiliserons la main d’œuvre locale en grande partie mais il y aura des compétences de l’extérieur pour permettre de bénéficier des connaissances. Les travaux vont probablement démarrer au mois de novembre 2018 », a annoncé Jules Ndjawé, promoteur de ce projet.
La réalisation de ce projet est attendue comme une bouffée d’oxygène, surtout pour des Centrafricains qui perdu leur habitation pendant la crise.