Mais, selon des sources non officielles un nouveau gouvernement de 25 ministres serait en négociation
Selon une information Xinhua, la République centrafricaine (RCA) s’apprête à former un nouveau gouvernement d’union nationale composé de 25 membres, en replacement du cabinet dirigé par André Nzapayéké, obligé de démissionner suite au dernier accord du cessez-le-feu à Brazzaville (Congo),a-t-on appris de source à la présidence. En augmentant de cinq portefeuilles par rapport à l’équipe sortante, le nouveau gouvernement, objet des consultations menées depuis mercredi à Bangui par la présidente de transition Catherine Samba-Panza avec les différentes sensibilités sociopolitiques centrafricaines, répond à un schéma prescrit par la communauté internationale, a expliqué à Xinhua, Anicet Guiyama Mazogo, porte-parole de la présidence.
Selon une information Xinhua, la République centrafricaine (RCA) s’apprête à former un nouveau gouvernement d’union nationale composé de 25 membres, en replacement du cabinet dirigé par André Nzapayéké, obligé de démissionner suite au dernier accord du cessez-le-feu à Brazzaville (Congo),a-t-on appris de source à la présidence. En augmentant de cinq portefeuilles par rapport à l’équipe sortante, le nouveau gouvernement, objet des consultations menées depuis mercredi à Bangui par la présidente de transition Catherine Samba-Panza avec les différentes sensibilités sociopolitiques centrafricaines, répond à un schéma prescrit par la communauté internationale, a expliqué à Xinhua, Anicet Guiyama Mazogo, porte-parole de la présidence.
C’est une prescription visant à contenter autant que faire se peut les protagonistes de la crise politique qui secoue la RCA depuis fin 2012, dont principalement l’ex-rébellion Séléka et leurs adversaires des miliciens anti-Balakas (anti-machettes), y compris la classe politique dans la gestion des affaires publiques du pays, afin de permettre un retour à la normalisation.
Le nouveau gouvernement en voie de formation est le troisième depuis le début de la crise, après celui de Nicolas Tiangaye, nommé suite à l’accord politique de Libreville du 11 janvier 2013 pour une transition de 18 mois mais poussé à la démission le 10 janvier 2014 à N’Djamena (Tchad) lors d’un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Ces dirigeants reprochaient au "Premier ministre du gouvernement d’union nationale et de transition" (dixit l’accord de Libreville) son laxisme face à la persistance des violences à Bangui et dans d’autres villes centrafricaines, même motif de la mise à l’écart de Djotodia des fonctions de chef de l’Etat par intérim.
Remplaçant de Tiangaye, André Nzapayéké, qui a officiellement remis sa démission à la présidente de transition mercredi matin à Bangui, n’a pas réussi non plus à restaurer la paix la sécurité et impulser la relance économique escomptée, en raison la détermination d’en découdre les uns avec les autres manifestée par les ex-Séléka et les anti-Balakas fidèles à l’ex-président Bozizé.