Cette activité a été lancée en prélude à la journée mondiale de la santé mentale célébrée le 10 octobre.
Le thème retenu pour cette journée de formation et de sensibilisation est « Le Psycho-traumatisme et Conséquence de la Consommation de Drogue et Alcool sur la Santé Mentale des Jeunes Centrafricains ».
Selon le Directeur Général de l’Ong Fracarita, Séraphin Tshijika Mbumba, le choix est porté sur cette frange de la population, sensible et prête à écouter et à aider pour changer les choses.
« En vue de la journée mondiale de la santé mentale, nous avons beaucoup plus misé sur la jeunesse parce que si nous disons que la jeunesse est l’avenir de demain et pour le développement du pays. C’est cette jeunesse qui est la force du pays et qui va aider à porter l’information et à sensibiliser beaucoup plus les autres jeunes.
Ils seront beaucoup plus écoutés que si on avait commencé par les grandes personnes. Souvent nous disons, la drogue, l’alcool et les stupéfiants que les jeunes prennent, c’est ce qui est à la base des maladies mentales » a-t-il déclaré.
Le but de cette activité, selon le Directeur, est de sensibiliser beaucoup plus les jeunes à ne pas consommer des stupéfiants, la drogue et/ou l’alcool. Ce qui va permettre de sauver beaucoup de vies. Il précise par ailleurs que les activités de son organisation ne se limitent pas qu’à Bangui mais s’étendent également sur l’ensemble du territoire du pays.
Aussi le cadre du département de la jeunesse, ces activités s’étalent sur la sensibilisation sur le terrain et dans les établissements d’enseignement. Les activités ont déjà commencé dans les écoles et nous sommes présents partout dans la ville.
Pour le Dr. Abel Namsenmo, Point Focal de la Santé Mentale et de Lutte contre la Toxicomanie au Ministère de la Santé, « les maladies mentales constituent un frein pour le développement du pays.
C’est à ce titre que le ministère de la Santé attache une importance à toutes les activités pouvant amener les jeunes à disposer d’une santé mentale pour penser au développement de leur pays. Puisque, si cette jeunesse se jette dans la consommation abusive de la drogue et tout ce que nous constatons aujourd’hui, vraiment le pays n’a plus d’avenir » a-t-il affirmé.
La consommation de stupéfiants et de la drogue par la jeunesse prend une proportion inquiétante dans le pays. Ce constat a conduit à identifier des associations de la jeunesse qui ont par la suite pu bénéficier de ladite formation.