C’est dans un rapport conjoint de l’International Crisis Group et Transparency International, lequel rapport est basé sur les résultats d’une enquête menée pendant plus de deux années sur les pratiques frauduleuses au sein des différents Gouvernements dans la Sous-région d’Afrique centrale que la République centrafricaine occupe le premier rang des pays dits moins corrompus parmi les huit (8) Etats de la Sous-région notamment le Cameroun, le Tchad, le Congo, le Gabon, la République Démocratique du Congo, la Guinée Equatoriale et le Burundi. La RCA doit ce classement très honorifique grâce à la gestion saine des Départements des Mines et de l’Urbanisme qui sont dirigés d’une main de fer par les Ministres Mboli-Fatrane et Gaby Francki Leffa comme le souligne ce rapport.
En effet, pour la gouverne de nos lecteurs, c’est depuis une trentaine d’année que les deux organisations internationales ont institué une enquête périodique sur la gestion orthodoxe des biens publics par les décideurs politiques principalement les personnalités qui siègent dans les différents Gouvernements du continent. C’est ainsi qu’au mois de juin 2016 Cris Group et Transparency International ont ouvert leur enquête sur ce sujet dans les Etats de la Sous-région d’Afrique centrale y compris le Burundi. Ceci vient de donner les résultats qui placent la République Centrafricaine en tête des pays moins corrompus suivie du Congo Brazzaville à travers son Département en charge des hydrocarbures.
A en croire ce rapport conjoint, des autorisations et autres documents administratifs importants sont délivrés chaque année par les Gouvernements à des individus qui se présentent comme étant des potentiels investisseurs. Par la suite, ces derniers vont faire usage abusif de ces documents reçus dans un trafic mafieux pour troquer d’importante somme d’argent auprès de gros opérateurs financiers dans le monde.
« Ces pratiques frauduleuses ont été stoppées depuis deux années consécutives par les Ministres centrafricains en charge des Mines et de l’Urbanisme ce qui fait que pendant cette période d’enquête l’on a pu découvrir en circulation aucun document administratif en provenance de ces départements comme il en est le cas pour la plupart des autres pays de la Sous-région d’Afrique centrale » peut-on lire dans ce rapport qui précise qu’au niveau du Département des Mines « le Responsable 1er a pris des sanctions exemplaires contre les sociétés minières et autres personnes qui pratiquent la fraude. C’est pareil pour le Département de l’Urbanisme où le Responsable numéro 1 a mis fin aux pratiques de vente anarchique des biens mobiliers et immobiliers de l’Etat. Une preuve que ces deux membres de l’Exécutif se sont significativement éloignés de la corruption » indique ce rapport.
En effet, ces deux compatriotes qui viennent de soigner l’image de la RCA à travers leurs prestations qui sont appréciées à leur juste valeur par des organisations internationales de grande réputation que sont, Crisis Group et Transparency International, méritent d’être suivis par tous ceux dont l’Etat a confié une part de responsabilité afin que le pays retrouve le chemin de relèvement et du développement car, c’est illusoire de penser que les nombreux défis que le pays est confronté seront relevés par l’extérieur. C’est d’abord la tâche de chaque citoyen centrafricain où il se trouve en commençant par les dirigeants qui ont ce devoir de donner le bon exemple de la gestion saine de la chose publique.
L’on se souviendra du slogan du feu leader d’un parti politique national Professeur Abel Goumba « Maboko A Vuru » en d’autres termes les mains propres qui voulait par ce slogan, se démarquer des autres leaders et décideurs politiques qui sont pleinement impliqués dans des malversations financières et autres pratiques de détournements des biens de l’État à leur seul profit. Ce slogan « des mains propres » qui est observé à la lettre par les Ministres Mboli-Fatrane et Gaby Francki Leffa a permis à notre pays de relever la tête pour s’identifier enfin en modèle positif car, depuis le début de la crise la RCA est constamment citée en médiocre comme ce récent classement des Nations unies sur le sujet sécuritaire où le pays occupe malheureusement le 5è rang des États africains qualifiés de « plus dangereux »