La salle de Conférence de la Direction Générale de l’ANAC Centrafrique située provisoirement dans l’enceinte du Ministère des Transports et de l’Aviation Civile a vécu, le vendredi, 12 Octobre 2018, un événement inhabituel mais riche en symbole. Il s’agit de la cérémonie de signature de leur Accord d’Etablissement, ce cadre juridique de référence qui régit les relations de travail dans un secteur présentant une spécificité au sens de l’article 210 du Code du Travail, entre l’employeur, représenté par le Directeur Général de la structure et les travailleurs, représentés par leurs délégués du personnel.
Cette cérémonie a été présidée par le Directeur général du Travail, monsieur Jean de Dieu YONGONDOUNGA. On notait à ses côtés le Directeur général de l’ANAC, le Colonel François Edly FOLLOT et messieurs Christian ZAMBO, Aristide Magloire SANDOUA, délégués du personnel sans compter tous les responsables et cadres de l’ANAC. Après le rituel de circonstance et la signature du document de l’accord par toutes les parties, le Directeur Général du Travail a tenu prodigué quelques conseils d’usages. Selon, lui, « l’accord collectif d’établissement de l’ANAC constitue un acte important dans la vie de la structure qui présente un intérêt stratégique pour le pays et un dispositif indispensable dans la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière du transport aérien. Il est évident que depuis plusieurs années, l’ANAC entretient les relations de travail dans un pilotage à vue faute d’un cadre juridique de référence régissant les rapports professionnels entre l’employeur et les travailleurs.
Aujourd’hui, un grand pas est franchi et ce pas n’est qu’un début de processus de la promotion du travail décent qui passe par l’appropriation de l’accord, la révision des actes de gestion impliquant un coût car un accord d’établissement prévoit toujours des dispositions plus favorables au travailleurs ». Pour ce faire a-t-il ajouté, « les deux parties doivent s’entendre sur l’essentiel dans le cadre de mise en œuvre progressive à l’effet d’éviter que la masse salariale n’engloutisse le budget général de l’Agence. Cela passe par le dialogue social. C’est à cela que mes services techniques vont devoir appuyer l’ANAC dans ce processus », a-t-il conclu.
Le Directeur général de l’ANAC, le Colonel François Edly FOLLOT a bien voulu accorder à la presse une interview après la signature de cet accord. Selon ce dernier, « l’ANAC est une Agence publique sous tutelle du Ministère en charge des Transports qui doit fonctionner selon les normes en matière du travail. C’est dans cette optique je me suis méthodiquement résolu à faire adopter dans un esprit de consensus avec les représentants du personnel cet outil de gestion saine et transparente de ressources humaines ». Il a ajouté que « Aujourd’hui, l’aboutissement de ce processus annonce un début d’un processus de gestion axée sur les résultats de nos compétences. Je ne peux que me réjouir de ce moment et remercie tout le personnel qui a adhéré au processus qui a été long, complexe mais laborieux vers la fin. Je demande dorénavant au personnel de consolider cet acquis et de se mettre résolument au travail pour l’atteinte des objectifs que le Gouvernement nous a assignés ».
Un salarié que nous avons pu interroger a laissé éclater sa joie de voir l’Agence sortir dorénavant d’un système de gestion des Ressources Humaines à pilotage à vue créant parfois des frustrations et des incompréhensions.
Pour un personnel de cette structure que nous avons interrogé : « l’Agence a une mission stratégique à mener notamment la supervision de la navigation aérienne et de la sécurité aéroportuaire sur l’ensemble de l’espace aérien centrafricain et dans le cadre de ses activités, l’ANAC assure une surveillance continue au sein des différents exploitants qui exercent sur le territoire national ».
Zimmer Mass
abattu alors qu’il prononçait un sermon dans la basilique du Sacré-Cœur de San Salvador. Sa mort avait bouleversé le monde entier. Trois cent cinquante mille personnes étaient venues assister à ses funérailles. La cérémonie avait été écourtée suite à l’explosion d’une bombe et des échanges de tirs.
Autre figure canonisée ce dimanche, le pape Paul VI. En le proclamant saint, François cherche à remettre la lumière sur un pape plutôt méconnu dont le pontificat s’est déroulé entre deux figures charismatiques, celles de Jean XXIII et Jean-Paul II, rappelle notre correspondant au Vatican, Eric Sénanque. Parfois mal compris ou même mal-aimé, y compris dans l’Eglise, Jean-Baptiste Montini est celui qui mena à terme le Concile Vatican II, un tournant majeur dans l’histoire de l’Église catholique.
Paul VI fut aussi le premier pape à voyager, visitant les cinq continents, le premier par exemple à condamner la guerre le 4 octobre 1965 à l’ONU. Le pape François cite très souvent son prédécesseur dans ses discours, saluant sa volonté réformatrice de l’Eglise.