Bangui - Le Ministre de la Communication et des Média, Ange-Maxime Kazagui a ouvert lundi 15 octobre 2018 à Bangui, un atelier de formation sur le journalisme sensible au conflit.
Ouverture à Bangui, d’un séminaire de formation sur le journalisme sensible au conflit
Bangui, 16 oct. (ACAP)-Le Ministre de la Communication et des Média, Ange-Maxime Kazagui a ouvert lundi 15 octobre 2018 à Bangui, un atelier de formation sur le journalisme sensible au conflit.
Ouverture à Bangui, d’un séminaire de formation sur le journalisme sensible au conflit
Le but de cette formation est d’outiller les journalistes à mieux exercer leur profession en tenant compte du contexte de crise et de s’assurer que l’information qu’ils vont diffuser ne heurte aucune sensibilité.
Le Ministre Ange-Maxime Kazagui a expliqué que les hommes de médias sont les usagers au quotidien d’un discours qui oriente en temps réel l’opinion publique et dans le contexte de la République centrafricaine où la recherche de la paix, de la cohésion sociale et du vivre ensemble est une vocation première pour tous, devraient faire attention à tout ce qu’ils diffusent ou publient.
Il a relevé que l’emploi d’un mot ou d’un propos peut construire ou détruire et que les journalistes rechercher et recouper leurs informations avant de les diffuser et qu’en période de conflit, ils doivent redoubler de vigilance afin d’éviter l’instrumentalisation par les uns ou par les autres.
« Par conséquent, il devient un acteur d’équilibre dans la société et un vecteur d’éducation civique et morale et dans ce sens qu’ il contribue à la recherche voire au maintien de la cohésion sociale et du vivre ensemble », a-t-il poursuivi.
Il déploré le fait que les journalistes se mettent dans la posture d’attiser le climat de conflit dans la cité et ils deviennent par conséquent auteurs direct ou co-auteurs de deuils ou de situations regrettables dans des familles au sein de la société.
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Pour le Pasteur Nicolas Gueret Koyamé Gbangou, l’objectif de la Plateforme des Confessions Religieuses est de contribuer à améliorer l’environnement sociopolitique, économique et culturel ainsi que des droits humains en République Centrafricaine.
Il a fait savoir que la mission de la plateforme religieuse est d’insuffler la vision religieuse en appelant à la cohésion nationale et à la paix entre les communautés.
« Nos efforts pour que la Centrafrique retrouve la paix et la cohésion sociale et puisse se relever de ses décombres s’enrichit de ce que Dieu nous réserve à travers le livre sacrés que sont le Coran et la bible », a-t-il précisé.
Rappelons que cette formation a été initiée par la Plateforme des confessions religieuses de Centrafrique et financée par son partenaire le KAICIID.