JINHUA, —-Une vingtaine de journalistes centrafricains prennent part depuis le 10 octobre dernier à l’Université Normale de Zhejiang, une province de Jinhua en Chine à un séminaire sur « les médias de la République Centrafricaine ». Un appui du gouvernement chinois pour former les professionnels de médias centrafricains sur les modèles de média chinois.
Ce séminaire est ouvert un mois et quelques semaines après le sommet de Beijing en Chine, une rencontre de coopération entre l’Afrique et la Chine, tenue du 03 au 04 septembre dernier. Du 10 au 29 octobre 2018, les journalistes centrafricains au nombre de vingt-trois (23) vont renforcer leurs capacités sur divers domaines dont la masse media et les changements sociaux, l’innovation et développement des médias traditionnels (télévision, radio, journaux). Ceci pour permettre aux journalistes de s’imprégner des modèles chinois dans le domaine de médias.
La cérémonie d’ouverture a été lancée par le Vice-président de l’Université Normale de Zhejiang, le professeur Zhang Genfu qui s’est félicité de ce séminaire organisé par ladite université avec l’appui du gouvernement chinois en faveur de la République Centrafricaine.
Le vendredi 12 octobre dernier, les participants se sont penchés sur la situation de médias de leur pays où ils ont présenté l’état actuelle de la presse centrafricaine. L’occasion au cours de laquelle, ils comptent mener un plaidoyer en faveur du secteur de médias auprès du gouvernement de la République Populaire de Chine.
« Je suis convaincu que ce séminaire contribuera au renforcement de médias centrafricains notamment la télévision, les radios, les organes de presse Ecrite et en ligne. Et cette occasion, nous voulons l’appui du gouvernement chinois pour faire développer ce secteur » a lancé le Rapporteur général du Haut Conseil de la Communication de la République Centrafricaine Vincent Namrona.
Les travaux se poursuivent à travers les visites à Jinhua, Shanghai, Hanghzou, deux grandes villes chinoises. Notons que lors du sommet sino-africain, la Chine a promis un montant de 65 milliards de dollars pour investir en Afrique.
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