BANGUI - Le personnel des régies financières est en grève depuis le 26 octobre pour réclamer du gouvernement le paiement des quotes-parts du 3ème et 4ème trimestre des années antérieures, les redevances informatiques et l’examen de la situation des agents qui ont passé plusieurs années de stage.
Le RJDH a constaté à l’entrée du bâtiment du bloc-finance, des feuilles de palmiers ont été hissées. Les activités tournent au ralenti, certains bureaux ont été abandonnés. Selon les informations du RJDH, recueillis dans le couloir, « le montant des fonds prévus pour le paiement des arriérés des agents des régies financières est estimé à environ un milliards de FCFA », confirme un agent rencontré en train de lire un document.
Le président du collectif des régies financières, Bertrand Biro, a précisé que les revendications se situent en quatre points, « nous réclamons le paiement des quotes-parts du 3ème et 4ème trimestre de 2014 et 4ème trimestre de 2015. Le paiement des redevances informatiques de 2013 et 2017, qui dispose de programme d’emploi, le quote-part de 2018 et la situation de certaines personnes qui ont passé plus de dix ans comme stagiaires », a-t-il expliqué.
Le délégué du personnel Désiré-Magloire Ngouandji, parle de trois jours de grève susceptible de prolongation, si le gouvernement ne donne pas de réponses convaincantes, « nous avons tenu une assemblée générale les 9 et 16 octobre pour décider unanimement cette grève. Cette revendication peut se prolonger s’il n’y ait pas gain de cause », a suggère le délégué.
La déclaration universelle des droits de l’Homme en son article 23, précise ici les droits prévus pour toute personne qui travaille, conformément à la dignité humaine et à la protection sociale.