Aucun doute, la France n’apprécie vraiment pas du Tout la présence massive des Russes en Centrafrique. La preuve mise à jour lundi dernier au siège de l’ONU, Quand le Ministre des Affaires Étrangères Français, déclarait que le plan de paix de l’Union Africaine (un plan vide en passant), serait le seul viable pour mettre fin aux rivalités entre les factions armées en Centrafrique. Refusant de fait le plan alternatif des Russes.
“Il n’y a aucune alternative, ni souhaitable, ni susceptible de réussir,” déclarait Jean-Yves Le Drian aux journalistes au siège de l’ONU.
REPRENDRE LE POUVOIR EN RCA DES MAINS DES RUSSES
Dans une interview accordée au journal français LE MONDE, Jean-Yves Le Drian, le ministre français des affaires étrangères fut très clair :
« La Russie ne doit pas s’ingérer dans nos affaires ».
Ses commentaires arrivent après que la RUSSIE et le SOUDAN aient ouvert des pourparlers de paix sur le Centrafrique à Khartoum le mois dernier. En y conviant les bandes armées majeures en RCA. Signe de l’implication croissante de la RUSSIE dans le dossier centrafricain.
L’union africaine, appuyée par l’ONU et les principaux partenaires du Centrafrique, s’efforce de mettre en place des négociations entre les groupes armés et le gouvernement centrafricain depuyis juillet 2017. mais les progrès dans le domaine, jusqu’à ce jour restent limités.
Mais Le Drian s’entête, insistant sur le fait que seule l’initiative de l’UA (initiée par le président tchadien Idris DEBY, cornaquant la MINUSCA), serait la meilleure chance pour la paix : “L’initiative de paix portée par l’Union africaine pose le seul cadre crédible et approuvé par l’ensemble de la communauté internationale à une sortie de crise durable. […] Celle-ci passe par le désarmement des groupes armés et la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire,” soulignant que la situation sécuritaire en RCA “restait préoccupante.“
De toutes les manières, un haut conseil ministériel aura lieu ce Jeudi, en marge de l’Assemblé Générale de l’ONU, pour débattre du cas centrafricain.