Dans le camp de Gado-Badzéré, où vivent plus de 25 000 Centrafricains exilés, une centaine de femmes recycle les déchets végétaux et lutte contre le déboisement.
Des briquettes de charbon disposées sur de larges tamis sèchent sous le soleil ardent de septembre. Courbées tout autour, des femmes vêtues de blouses bleues les retournent en papotant. « C’est ici que nous fabriquons tout le charbon naturel de Gado », montre fièrement Fatou Ousmane, 46 ans, dans un éclat de rire.
Nous sommes au camp de réfugiés centrafricains de Gado-Badzéré, situé dans la région Est du Cameroun, à 28 km de la frontière avec la République centrafricaine (RCA).... suite de l'article sur Autre presse