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Centrafrique : assassinat d’un homme dans un camp des déplacés à Bria

Publié le samedi 3 novembre 2018  |  Corbeau News
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© Autre presse par DR
Camp de déplacés de Bria, en Centrafrique
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Poignardé à plusieurs reprises au niveau de son thorax, un homme, identifié comme un assistant de santé à l’ONG internationale médical corps (IMC) a été retrouvé sans vie devant sa porte ce vendredi 2 novembre 2018.

Que s’est-il passé ?

Selon le Sergent-chef Rimana de la MINUSCA, l’acte criminel posé serait plutôt passionnel que communautaire.

La victime, dénommée Vincent, aurait été assassinée par l’amant de sa femme qui serait un redoutable criminel Anti-balaka de la région connu sous le non de « 2 SIM ».

À en croire à la famille de la victime, tout a commencé par un petit problème conjugal entre Vincent, la victime, et Marie, son épouse, il y’a quelques mois.

Entre temps, Marie, qui a pu quitter le domicile conjugal pour regagner sa famille, aurait fait la connaissance du redoutable « 2 SIM », un chef Anti-balaka de Bria qu’elle a regagné son domicile.

Après 6 mois passés chez « 2 SIM », Marie décide à nouveau de regagner le domicile de Vincent qui a catégoriquement refusé de la reprendre en dépit des multiples démarches qu’elle a menées auprès de sa famille.

Contre toute attente, « 2 SIM », informé de la démarche de Marie, se rend immédiatement vers 4 heures du matin au domicile de Vincent pour lui demander des comptes.

En ouvrant la porte à « 2 SIM » qui aurait insisté, Vincent a été attaqué par son rival avec un couteau tranchant à dents de scie. Touché à 3 réprises au niveau de son thorax, Vincent succombe de ses blessures.

Cependant, le premier garçon de Vincent âgé d’environ 8 ans a formellement identifié « 2 SIM » comme l’assassin de son père ce matin du 2 novembre 2018.

Contacté par CNC, Nelson, le garçon de Vincent explique :

« C’est le mari de maman qui a tué mon père. Il a cogné à la porte et quand papa voulait ouvrir, il l’a poignardé en lui disant que tu n’auras pas Marie ».

Quant au suspect, il est présentement introuvable à Bria.

Pour l’heure, l’ONG médicale Corps suspend ses activités dans le camp des déplacés du PK3 après la mort de l’un de ses agents Vincent.


Bria, Moïse Banafio
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