BANGUI - Près de 3750 personnes qui sont retournées de Paoua vers leurs villages d’origine ont reçu des kits divers et d’appui alimentaire de la part du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Cette distribution qui vient de terminer mardi dernier a été lancée le 27 octobre touche dix villages qui ont été regroupés sur trois sites : Begorombo (Bepal, Begorombo 2, Judée, Bembor 4) avec 138 ménages, Beboy 3 (Betokomya 2, Begorombo 1, Bekam city, Beboy 3) avec 356 ménages et Poulaw 2 (Poulaw 2, Betiboydah 3) avec 256 ménages.
Cette assistance vise à contribuer à la consommation alimentaire de ces familles pendant un mois en leur permettant de préparer un minimum de deux repas par jour et diversifier leur alimentation avec au moins 4 groupes d’aliments sources de nutriments essentiels. « Chaque famille a reçu une ration alimentaire et nutritionnelle composée de 50 kg de riz, 25 kg de haricots, 10 litres d’huile végétale, 1 kg de sel et 36 kg de Super céréale (CSB-mélange de soja et maïs). Cet appui permettra particulièrement aux familles ciblées d’améliorer l’état nutritionnel de leurs membres surtout les enfants et les femmes », précise Mr Célestin Sikubwabo, délégué du CICR en charge de cette opération.
L’autre objectif est d’améliorer les conditions de vie de ces ménages retournés qui ont perdu leurs biens lors des pillages et déplacement pendant le conflit en décembre 2017- janvier 2018. « Chaque famille a reçu 2 couvertures, 2 nattes, 1 pagne de 12 yards, un kit hygiénique, 4 barres de savon de 250 g chacune, 1 bassin, 1 bidon de 20 litres, du matériel de cuisine (casseroles, assiettes et bols, cuillères, fourchettes, couteau de cuisine, louche en bois, gobelet), 1 bâche et 1 moustiquaire », note CICR.
Cette distribution est un ouf de soulagement pour Benai Rosine, une des bénéficiaires, « ce conflit au cours duquel mon mari a été tué m’a forcé à me déplacer vers Paoua. Depuis mon retour avec les enfants, il était difficile de trouver à manger. Je remercie la Croix-Rouge pour son aide et que Dieu vous bénisse », a-t-elle témoigné.
Le CICR souhaite que la zone reste calme pour que ces ménages reprennent leurs activités agricoles afin de parvenir à l’autosuffisance à l’avenir.