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Centrafrique : L’UJCA inquiet du silence par rapport aux crimes perpétrés sur les journalistes

Publié le samedi 3 novembre 2018  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Installation du Conseil Exécutif de l`UJCA
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BANGUI - L’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA) à l’occasion de la Journée internationale de la fin de l’impunité des crimes contre les journalistes, célébrée le 2 novembre de chaque année, a exprimé son inquiétude vis-à-vis du silence par rapport aux crimes perpétrés sur les journalistes. C’est ce qui ressort d’un communiqué de presse signé de son président Tita Samba Sole le 31 octobre dernier.

Depuis quelques années, la liste des confrères et consœurs abattus à cause de leurs engagements professionnels s’allonge : Rigobert Bogbata Yangandja, Raymond Dake, Elisabeth Blanche Olofio, René Padou, Désiré Sayenga, Patrice Yanzenga, Joseph Wiliban, Camille Lepage et les trois confrères russes Orkhan Djemal, Alexandre Rastorgouîev et Kirill Radtchenko. C’est dans ce contexte que l’UJCA a exprimé son inquiétude sur le silence autour de ces disparitions.

« Aussi, il y a eu des agressions physiques, des menaces de mort, des arrestations arbitraires, des pillages et destructions des locaux et du matériel des médias. Tout cela, sans qu’aucune enquête sur les présumés auteurs n’ait abouti à une poursuite judiciaire », soutien l’UJCA.

Pour l’UJCA, ces confrères et consœurs ne faisaient que leur travail qui est d’informer. « Le droit à l’information est garanti à l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, par d’autres textes internationaux et la Constitution de la République Centrafricaine », rappelle-t-elle.

Malgré les moments difficiles connus par des professionnels des médias, accentués par la précarité dans laquelle ils travaillent et vivent, ceux-ci ont, contre vents et marée, œuvré pour un retour apaisé à la légalité constitutionnelle, pour la restauration de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale.

Fort de ce qui précède, l’UJCA rappelle qu’en 2013, au cours de sa 68e session, l’Assemblée Générale des Nations-Unies a adopté la Résolution A/RES/68/163 qui a proclamé le 2 novembre, Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. Le 27 mai 2016, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté la Résolution 222 qui demande aux Etats membres de remplir leurs obligations en matière de protection de journaliste lors des conflits.

« L’UJCA saisit l’occasion que lui offre la célébration de cette Journée pour présenter ses condoléances aux famille des victimes et affirmer sa détermination à poursuivre ses démarches afin de rendre justice et réparer les préjudices subis par celles-ci », a-t-elle déclaré.

La célébration de cette journée est reportée à une date ultérieure pour diverses raisons liées au contexte sécuritaire du pays.
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