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Centrafrique : Le gouvernement dément les rumeurs de la demande du retrait de la Minusca par la France

Publié le mardi 6 novembre 2018  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Le ministre centrafricain des Affaires étrangères, Charles Armel Doubane
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BANGUI - Le gouvernement Centrafricain, a porté un démenti à propos des informations qui circulent dans Bangui selon lesquelles Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires Etrangères aurait menacé la Centrafrique de faire partir la Russie sinon la France demanderait le retrait des troupes de la Minusca de la Centrafrique en faveur du retour de la Sangaris.

Ces informations sur le retrait de la Minusca au profit des soldats français commençaient à circuler après la visite du travail du 02 au 03 Novembre dernier du Chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian.

Contacté par le RJDH, un membre du Gouvernement porte un démenti formel face à ce qu’il qualifie de rumeurs, « Plusieurs leaders de la société civile ont réagi. Le ministre français n’a en aucun cas parlé du retrait de la Minusca. C’est des allégations et des supputations sans fondements », a-t-il dit.

Interrogé sur les sujets abordés par Jean-Yves Le Drian lors de sa visite, le membre du gouvernement précise que «le ministre français s’est beaucoup plus penché sur la question du dialogue entre le gouvernement et les groupes armés où la date n’est pas encore connue. La question du départ de la Minusca ou du retrait des russes n’a pas été au menu des discussions. C’est une fausse information » a-t-il ajouté.

Le ministre centrafricains des affaires étrangères Charles Armel Doubane, contacté par le RJDH n’a pas souhaité dire plus sur ce qu’il qualifie aussi des « rumeurs non fondées ».

Cette information a suscité une vague de réactions hostiles au sein de la population. Pour cause, certaines associations de la société civile projettent entreprendre des actions en signe de protestation contre cette supposée « prise de position de la France ».

Une marche de protestation et d’indignation est prévue pour le Jeudi 8 Novembre en vue de dénoncer ce qu’elle cette société civile « qualifie de manipulation de la part de la France ».

Depuis que la Centrafrique est rentrée dans une crise politico-militaire, les centrafricains croient que la France n’est malheureusement pas étrangère à cette crise pour des raisons géostratégiques, géopolitiques et économiques, surtout le retrait des forces de la Sangaris qui a renforcé les positions des groupes armés.
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