Depuis son accession à la magistrature suprême de l’Etat, le Président Faustin Archange Touadera a placé au cœur de son action politique la question du DDRR afin d’endiguer l’épineuse question de l’insécurité après les troubles qu’a connus la Centrafrique.
Cela s’est matérialisé d’ailleurs à travers sa politique de main tendue aux différents groupes armés afin les faire adhérer au processus du DDRR comme la mise en application effective des recommandations issues du Forum National de Bangui.
Ainsi, cette démarche a eu l’approbation de la majorité des leaders de groupes armés qui ont finalement souscrit au processus du DDRR ; ce qui a permis l’intégration de certains éléments des groupes armés dans les Forces armées centrafricaines, bénéficiant de la formation de l’EUTM.
Il est de même pour l’initiative de paix de l’Union Africaine, appuyée par la démarche russe qui a vu la participation de ces groupes armés aux différents ateliers préparatoires.
De toute vraisemblance, l’implication de ces groupes armés dans ces différents processus sont salutaires puisque concourant à un but ultime qui est celui de trouver des solutions à l’insécurité à travers la recherche de la paix en Centrafrique.
Malheureusement au moment où le processus du DDRR enclenché se situe dans sa phase finale, l’on assiste à une volte-face de certains groupes armés, violant allègrement leurs engagements.
La recrudescence des violences dans la ville de Bambari et Batangafo ces derniers temps sont révélateurs de la volonté des groupes armés de fouler au pied ce processus.