Une douzaine de sujets étrangers dont monsieur Sylvain PENDI BISSEYOU, actuel Directeur d’ECOBANK se trouvent sur la liste des personnes à expulser manu militari du territoire centrafricain pour plusieurs motifs dont celui relatif à l’atteinte à l’honneur de l’Etat et le refus délibéré d’obtempérer aux lois de la République.
En effet, en ce qui concerne M. Sylvain PENDI plus connu sous le sobriquet du « TOUT PUISSANT », ce dernier est reconnu par les autorités nationales comme étant un récidiviste dans des pratiques de l’arbitraire dans l’exercice de ses fonctions de Directeur Général d’ECOBANK et de l’atteinte à répétition à l’honneur de l’Etat pour son comportement de pure négligence et de refus systématique d’obtempérer aux injonctions de la justice et pour preuve ;
En date du 24 octobre 2018, le Directeur Régional de Travail de Bangui-Centre a saisi par requête le Directeur Général d’ECOBANK-Centrafrique d’annuler purement et simplement sa décision de licenciement des quatre (4) caissières employées du Cabinet HSD qui travaillent pour le compte cette entreprise bancaire dans le cadre d’une sous-traitance.
Le Directeur Régional de Travail a fait savoir que le cas de ces caissières mises à la disposition du Cabinet de sous traitance ne peut être considéré comme une rupture du contrat de travail car, il ne revient pas à ECOBANK de prononcer en lieu et place une sanction en lieu et place du Cabinet HSD qui est l’employeur des caissières.
De mémoire l’affaire du licenciement collectif et irrégulier des quatre caissières découle des paiements de plusieurs chèques dont l’auteur principal un certain Leroy ANGUIMATE un employé d’ECOBANK qui en principe devait se trouver présentement en prison mais qui est en fuite et se trouve en toute liberté à Cotonou au Bénin.
Dans la même correspondance adressée par le Directeur Régional du Travail au Directeur Général d’ECOBANK, il lui fait savoir que savoir que la résiliation des contrats de travail et de deux autres dames employées d’ECOBANK dans cette même affaire constitue une irrégularité au regard des dispositions de loi en vigueur d’où l’obligation d’annuler purement et simplement de la décision de licenciement de ces dames.
Face à l’entêtement de M. Sylvain PENDI de se plier aux injonctions du Directeur Régional de Travail, une Signification lui a été faite en date du 31 octobre par Maître Daniel APATIO, Hussier de Justice.
Malheureusement, le Directeur Général d’ECOBANK CENTRAFRIQUE n’a pas voulu obtempérer. Ceci constitue une grave entrave aux lois de la République dont l’auteur est M. Sylvain PENDI d’où l’urgence et l’obligation de le déclarer tout simplement persona non grata comme cela a été le cas pour un autre Responsable d’une banque de la place notamment BSIC s’était vu expulser du territoire pour son manque de respect aux autorités du pays.
L’on s’interroge du vrai rôle du Conseil d’Administration d’ECOBANK qui laisse le désordre et l’anarchie administrative s’ériger en mode de gouvernance. Est-ce que les membres du Conseil d’Administration d’ECOBANK sont tous embourbés dans les magouilles orchestrées par le DG PENDI pour fermer les yeux sur les nombreuses dérives de ce dernier qui fait payer d’importants dommages à cette banque ?
Il revient donc au Ministre des Finances Henri Mari DONDRA de prendre en main et dans l’immédiat le dossier du sulfureux DG d’ECOBANK qui refuse systématiquement de se plier aux lois du pays en lui infligeant la sanction de dernière rigueur comme l’avait fait à l’époque son prédécesseur Sylvain DOUTINGAÏ qui avait décidé de l’expulsion de l’ex-DG de BSIC pour lui faire comprendre que nul ne oser braver l’autorité de l’Etat.