Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Bambari / JMA 2018 : Les hommes d’Ali Darass contraignent le Gouvernement à un second report consécutif

Publié le lundi 12 novembre 2018  |  Lepotentiel Centrafricain
Comment


Les festivités relatives à la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA) 2018 viennent de connaitre un second report de la part du gouvernement. C’est l’annonce du ministre de l’agriculture et du développement du monde rural Honoré Feïzoure ce vendredi à Bangui.

Dans la réalité ce énième report est la conséquence logique des derniers évènements orchestrés par les criminels de l’UPC d’Ali Darass dans la ville de Bambari retenue pour abriter ces festivités mais c’est autre son de cloche du côté des autorités nationales qui tentent de trouver d’autres justificatifs à ce report.

En effet, la JMA couplée en Centrafrique avec la célébration de la journée de la femme rurale célébrée chaque année les 15 et 16 octobre a été reportée du 15 au 17 novembre pour les raisons liées à la préparation selon le Gouvernement. Malheureusement, elle vient de connaitre un second report pour le mois de décembre 2018.

Le Ministre de l’Agriculture et du Développement du Monde Rural Honoré Feïzoure l’a annoncé pour rassurer la population en évoquant toujours les raisons liées à la préparation.

« Quelques activités restent encore à être achevées concernant l’électrification de la ville de Bambari jusqu’à la rive gauche de la Ouaka, vers Kidikra et la finition des travaux de réhabilitation des logements administratifs pour l’accueil des invités venant des différents horizons dans cette deuxième capitale de la République Centrafricaine », a-t-il justifié.

Bambari a connu ces derniers jours une violence entre les forces onusiennes en appui aux forces armées Centrafricaines et les éléments de l’UPC d’Ali Daras. Les actions de sécurisation de cette ville ont permis aux forces conventionnelles de maîtriser la sécurité malgré des tirs sporadiques venant des rebelles.

Hervé BINAH,
Commentaires