Au cinquième jour des travaux de la 31ème session de l’Examen périodique universel, mené par le Conseil des droits de l'homme siègeant à Genève, l’Ambassadeur centrafricain a relevé que la particularité de ces crises à répétition est « la recrudescence de graves crimes et de violations massives des droits de l’homme par des groupes armés essentiellement à l’encontre des populations les plus vulnérables ».
Selon l’Ambassadeur Léopold Ismael Samba, si le nombre des victimes de ce conflit s’est chiffré en milliers de morts, de déplacés internes et de réfugiés, « l’absence de l’autorité de l’Etat et notamment judiciaire dans les zones contrôlées par les mouvements rebelles a donné lieu pendant toutes ces années d’innombrables abus, exactions et à l’application de la justice privée ».