BANGUI - Au moins 470 enfants sont inscrits au titre de l’année scolaire 2018-2019 à Lesse, commune de la Lobaye, grâce à l’appui de la société de palmeraie « Palme d’or » qui prend en charge les maitres parents. Une satisfaction du chef de groupe de Lesse, Symphorien Gbita Adati.
Cette commune située à 122 Km de Bangui sur la route de Mbaïki, était confrontée auparavant à un certain nombre de difficultés en ce qui concerne l’éducation des enfants. Mais depuis quelques années, cette commune connait une éclaircie grâce à l’appui de la société de palmeraie « Palme d’or » présente dans la localité depuis 2013. Constat fait par le RJDH lors d’une excursion organisée par le président de l’Association Keep In Touch et promoteur de Taranissi Brice Ekomo Soignet dans le cadre de l’émission culturelle et touristique « Ndo Ni La ».
Symphorien Gbita Adati, un chef de groupe de la commune, revient sur les difficultés de sa commune avant l’arrivée de cette société, «auparavant les véhicules n’arrivaient ici qu’une fois par an. Grâce à l’appui de Palm d’or, aujourd’hui nous avons une route de 45 Km. Au moins 470 élèves sont inscrits aujourd’hui et les maitres parents sont bien rémunérés. Avant, ils percevaient 7000 FCFA mensuellement mais aujourd’hui ils gagnent 50 000 FCFA. Ils sont pris en charge en termes de salaires par cette entreprise et c’est une bouffée d’oxygène pour nous ici» s’est-il réjoui.
Pour lui, l’arrivée de cette société a favorisé la création d’emplois pour les habitants de sa commune. «Cette plantation que vous voyez a été rendue possible grâce à l’engagement des fils du village qui vivaient dans le dénuement. Nous sommes occupés par la plantation des palmiers à huile et nous sommes rémunérés pour cela. Et c’est cela le fruit. Palme d’or nous a aidés par sa contribution à construire une école mais aussi cette société a contribué à l’amélioration des soins médicaux. Elle a mis à notre disposition un véhicule pour les évacuations sanitaires » a-t-il précisé.
Le Directeur Général de la société Palme d’or, Raed Hariri, précise que ces réalisations sont inscrites dans le cahier de charges sociales de sa société. «Pour le moment, ce sont les villages périphériques qui bénéficieront aussi du projet notamment la prise en charge des écoles, la construction des centres de santé, l’accès à l’eau potable et parallèlement nous avons aussi notre projet de plantations villageoises ; c’est celui-là qui doit normalement toucher beaucoup plus de populations. Cela consiste à distribuer les plantes de la pépinière pour que tous les intéressés puissent avoir leur propre plantation à eux» a souligné le Directeur Général.
L’Article 28 de la Convention relative aux Droits de l’Enfant stipule que le droit à l’éducation de l’enfant est reconnu par les Etats parties à travers des mesures appropriées, telles que l’instauration de la gratuité de l’enseignement et l’offre éventuelle d’une aide financière en cas de besoin.