BOCARANGA - L’épidémie de l’Hépatite E déclarée le 2 octobre à Bocaranga n’est pas encore maitrisée. Selon les informations RJDH des sources humanitaires, sur 78 cas suspectés, 36 sont confirmés.
Selon les informations RJDH, 23 nouveaux cas et 2 décès ont été enregistrés depuis ce jour dans cette sous-préfecture de l’Ouham Pendé au nord de la Centrafrique alors que des actions de sensibilisation se poursuivent pour juguler cette épidémie.
La croissance de cette épidémie devient un objet d’inquiétude car elle risque de s’étendre à certaines localités périphériques avec ces 23 nouveaux cas suspectés à l’hôpital. «Sur 9 prélèvements envoyés le 5 novembre à Bangui, 3 sont positifs et 6 négatifs».
«En attendant les résultats des 11 autres échantillons envoyés le 8 novembre à l’Institut Pasteur de Bangui, les ONG IRC, DRC, Cordaid, Mentor et l’hôpital de Bocaranga poursuivent des activités de prévention et de sensibilisation au niveau communautaire », confie une source humanitaire.
Pour renforcer la riposte à cette épidémie, le sous-comité «sécurité et hygiène» composé des autorités locales mène parallèlement des activités visant à promouvoir l’auto construction des latrines dans les ménages à Bocaranga.
MSF-E a mis en place une unité des soins intensifs à l’hôpital et prend en charge des cas compliqués dont une fille de 16 ans enceinte en provenance de Ngaoundaye et testée positive à l’hépatite virale E.