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Centrafrique : Les forces vives de la nation exigent la cessation des initiatives parallèles pour le dialogue

Publié le mercredi 14 novembre 2018  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
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BANGUI - Les leaders des partis politiques et des organisations de la société civile ont signé un Mémorandum le lundi 12 novembre pour demander la cessation des initiatives parallèles et concurrentes qui sont de nature à compromettre la mise en œuvre de l’initiative de paix pilotée par l’Union Africaine.

Cette sortie de la classe politique et de la société civile sur l’Initiative Africaine pour la Paix en République Centrafricaine intervient quelques jours après la demande de la France de la cessation des initiatives entreprises par la Russie et le Soudan.

Sans citer nommément les initiatives Russe et soudanaise qui vont de pair avec celle de l’Union Africaine, les leaders des partis politiques et de la société civile ont cité d’autres initiatives issues au lendemain du Forum de Bangui mais qui, selon eux, n’impliquent pas les forces vives de la nation.

«Notre pays a enregistré tour à tour les Accords de Nairobi, l’Initiative de l’Angola, l’Initiative Africaine pour la paix et la réconciliation, l’initiative parlementaire pour la paix, le Manifeste Citoyen des organisations de la société civile centrafricaine, le Mémorandum des Partis et Associations politiques relatif à la problématique sécuritaire », rappelle le mémorandum.

Une seule volonté commune se dégage de ce Mémorandum : il faut que le dialogue soit inclusif. Pour les signataires de ce document, toutes ces initiatives sauf celles de l’Angola et de l’Union Africaine avaient le mérite d’insister sur l’impérieuse nécessité d’un dialogue inclusif et donc l’implication de toutes les forces vives de la nation, «afin de trouver une solution durable à la crise centrafricaine ».

«C’est dans ce sens que les organisations de la société civile et les partis politiques n’ont eu de cesse à revendiquer leur participation comme acteur à l’initiative de l’Union Africaine », souligne le Mémorandum.

Les signataires de ce document exigent aussi que dans un meilleur délai le chronogramme du dialogue soit fixé.

Plusieurs leaders politiques ont signé ce mémorandum notamment Anicet Georges Dologuelé (URCA), Me Crépin Mbouli-Goumba (Patrie), Joseph Bendounga (MDREC), Antoine Mbele (PAD), Me Nicolas Tiangaye (CRPS), Ferdinand Alexandre Nguendet (RPR), Jean Paul Molouba (IDRCA-France), Jean Serge Bokassa (MKMKS), Vincent Mambachaka (Activiste des Droits de l’Homme, Artiste), Paul Crescent Beninga (GTSC) et Dominique Yandoka (Mouvement Ita).
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