Le chef de la rébellion de la Séléka, éphémère président de la République centrafricaine contraint à l’exil au Bénin, voulait diviser la Centrafrique en deux parties, sur le modèle du Soudan du sud, dont l’une serait sous sa responsabilité. Finalement, c’est son mouvement Séléka qui s’est scindé en deux, et peut-être bientôt en plusieurs autres branches antagonistes.Plusieurs de ses anciens généraux ont ainsi fait défection, marquant leur opposition au projet sécessionniste du putschiste qui a plongé son pays dans le chaos depuis son avènement à Bangui, l’an dernier. Il s’agit notamment de trois généraux (al-Khatim, Ahmat Abdallah Faya et Ali Darass) et du capitaine Ahmat Nadjad Ibrahim, jusqu’alors porte-parole du mouvement. Pour eux, la seule issue viable pour le pays, c’est la réconciliation et l’unité de l’ancien Oubangui-Chari.