En Centrafrique, alors que la majorité présidentielle s’est récemment réorganisée autour du parti Cœurs unis et du Premier ministre Simplice Sarandji, l’opposition se dit affectée, notamment au Parlement, où les députés dénoncent une atmosphère de travail pesante. Un député est en prison depuis plus de deux semaines. La décision de sa remise en liberté provisoire est tombée mardi soir, mais sa libération est toujours attendue. Une situation qui n’apaise pas les tensions.
Le député Vackat arrêté le 29 octobre à la sortie du Parlement est détenu depuis plus de deux semaines, dans une procédure de flagrant délit explique le procureur général. « Une détention arbitraire », dénonce son avocate maître Sombo-Dibele.
L’arrestation d’une voix considérée comme dissonante intervenue alors que le président Touadéra vient de lancer son parti politique Cœurs unis. A l’Assemblée nationale, des députés dénoncent les pressions voire les menaces qu’ils subissent s’ils s’écartent de la ligne officielle.... suite de l'article sur RFI