La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation de Centrafrique (MINUSCA) a donné un ultimatum d’un mois aux bandes armées qui opèrent sur le long du corridor Bangui Garoua-Boulaye. Un ultimatum donné à l’issue d’une rencontre tenue le mercredi dernier dans la ville de Boali à environ 95 km de Bangui.
La réunion a regoupé les autorités de la MINUSCA conduite par le Général Lorent Morenzo de la MINUSCA de la zone ouest de Centrafrique, la sous préfète, et madame le Maire de Boali ainsi que la population locale. L’objectif de la rencontre est de mettre en garde les auteurs des actes de barbarie qui continuent de créer l’instabilité dans la région ouest de la République centrafricaine.
Le Général Laurent Lorenzo s’est montré ferme vis-à-vis des bandes armées qu’il a qualifiées de fauteurs de troubles sur cet axe. Il leur a donné ce ultimatum d’un mois pour mettre un terme aux pratiques qui sont, selon lui, de nature à empêcher libre circulation de biens et personnes sur ce corridor. Les fauteurs de troubles, dit-il, doivent être traité comme tel.
« Les bandits armés n’ont qu’un seul intérêt de détruire la cohésion sociale qui tente de s’installer dans la région », a affirmé Geneviève Chour Gbazin, sous préfète de Boali.
En rappel, un violent affrontement a opposé les forces de la MINUSCA aux antibalaka, la semaine dernière, à Cantonnier ville frontalière avec le Cameroun. Plusieurs cas d’enlèvement de personnes et cas de braquages sont souvent enregistrés sur le corridor Bangui Garoua-Boulaye. Le corridor constitue une source d’approvisionnement indispensable à la République centrafricaine depuis le Cameroun.
Bangui/Eric NGABA/©CorbeauNews.