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Centrafrique : la nécessité du renouvellement de la classe politique

Publié le samedi 17 novembre 2018  |  Lepotentiel Centrafricain
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© Autre presse par DR
Le Président Faustin Archange Touadera assiste à la finale de la Coupe de la cohésion sociale
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En Centrafrique, les politiciens de l’ancienne classe politique se bagarrent pour le pouvoir. Parfois certains utilisent des voies obliques pour y arriver. Ceux qui ne peuvent pas arriver au pouvoir par les urnes ou par la force utilisent des ruses pour gouverner avec ceux qui sont au pouvoir.

A la vérité, cela ressemble fort bien à un partage des richesses du pays par des supposés illuminés. Il est capital de souligner cela à l’époque trouble qui est la nôtre caractérisée par une attention centrale portée aux allégations mensongères.

Les hommes politiques roulent pour eux-mêmes tout en nous invitant à les suivre comme si leurs certitudes étaient une sécurité pour nous.

Les Centrafricains lambda doivent refuser la tyrannie des politiciens et proposer un nouveau contrat social.

Pour sa gloire personnelle, l’ancienne classe politique a tourné le dos aux préoccupations des populations, optant pour le partage du pouvoir et des richesses du pays. Les Centrafricains sont fatigués de cette ancienne classe politique qui ne pense qu’à elle seule.

Pour rétablir l’équilibre politico-social entre les Centrafricains et l’ancienne classe politique, un changement notable doit être opéré.

Cela passera nécessairement par le renouvellement de la classe politique dans notre pays afin de résoudre cette équation à plusieurs inconnues.

Moderniser la vie politique de notre pays constitue une clé essentielle de la restauration du lien de confiance entre la classe politique et la population. Ce qui passera par le rétablissement d’une véritable éthique politique. Les attentes des Centrafricains en la matière sont très importantes et ne devraient pas être autant négligées.

Dès son accession à la magistrature suprême de l’Etat, Le Président Faustin Archange Touadera a eu comme crédo « la rupture ». Il s’agit pour lui d’opérer une scission avec les vieilles pratiques ayant conduit le pays au bord du gouffre.

Cette rupture doit également concerner la classe politique centrafricaine avec la montée en puissance de la nouvelle génération des Centrafricains.

Il s’agit d’un facteur très déterminant dans la vie d’une nation surtout que de cette génération, disposent incontestablement des compétences qui pour la plupart demeurent inexploitables.

Autant dire que la République centrafricaine qu’aujourd’hui doit se construire avec elles puisqu’elles représentent l’avenir. C’est donc pour cette raison que les dirigeants successifs n’ont cessé de clamer haut et fort que la jeunesse constitue le fer de lance pour le développement harmonieux du pays.

Cependant force est de constater que les jeunes ne représentent qu’une part infime de l’équipe gouvernementale et faiblement représentés dans les instances nationales.

Malgré tout, leurs voix portent et quelques-uns gagnent en notoriété dans chacun de leurs domaines.

Une récente enquête menée a permis de déceler un échantillon des jeunes qui s’affirment par leurs diverses interventions sur des questions d’actualité. Il s’agit entre autres de Aristide Briand Reboas (Expert en question de Défense et Sécurité), Christian Guenebem (Juriste), Pascal Bida Koyagbele (Agro-alimentaire), Evariste Ngamana (Juriste), Karl Blagué (Sociologue) et Docteur Dominique Désiré Erenon (Constitutionnaliste et Internationaliste) qui ont une forte aura.

Le cas du Docteur Dominique Désiré Erenon ; à peine la quarantaine, il est très apprécié pour ses enseignements en Droit à l’Université de Bangui. Ses analyses juridique, politique et sociale lors des conférences-débats et émissions radiophonique sont pertinentes. Il a laissé un souvenir marquant à l’Assemblée nationale. Malheureusement, il s’est retrouvé dans le secteur privé, ce qui constitue un vrai gâchis pour le pays. Sa place est plutôt dans les institutions étatiques, vu son profil.

Ces jeunes considérés comme les figures de proue de cette génération montante partagent un dénominateur commun qui est l’amour de leur pays, la République centrafricaine.

Pleins d’idées, ils se distinguent par leur prise de position et leurs contributions aux débats. Très réputés dans leurs domaines respectifs, ils suscitent l’espoir pour l’avenir de la Centrafrique.

Le pouvoir qui prône la rupture aura fort à faire avec eux au-delà de tout clivage partisan s’il compte réussir son pari.

Les Centrafricains ne comprennent pas que ces jeunes très brillants et compétents soient ignorés par le pouvoir alors qu’ils peuvent beaucoup apporter à l’Etat. Nul doute qu’ils finiront tôt ou tard à se lancer en politique pour contribuer à faire émerger le pays.

Bienvenu ANDALLA,
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