Les affrontements violents entre éléments armés affiliés aux anti-balakas et aux ex-Séléka de l'UPC (Union pour la paix en Centrafrique) a occasionné jeudi dans le ville centrafricaine d'Alindao (centre-est) des pertes en vies humaines, la fuite massive des déplacés internes et des destructions de biens, a appris Xinhua samedi d'une source proche de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA.
Dans un communiqué de presse rendu public ce samedi, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine, Parfait Onanga-Anyanga, "a condamné avec la plus grande fermeté ces violences et exprimé ses condoléances aux familles éprouvées et à l'Eglise catholique".
Le communiqué précise que "des casques bleus de la mission poursuivent ce samedi les patrouilles à Alindao pour prévenir de nouveaux affrontements et sécuriser le retour des déplacés. Des soldats de paix supplémentaires ont été envoyés sur place".
D'après le communiqué, La MINUSCA "a relevé avec préoccupation le caractère cyclique et identique de ces attaques déjà survenues à Alindao en 2017 et sur l'axe Tagbara-Ippy en 2018."
La MINUSCA appelle les communautés à rejeter toute forme de manipulation et d'incitation à la haine et à la violence intercommunautaire par les groupes armés, avant de conclure qu'elle est en contact permanent avec le gouvernement centrafricain pour une solution définitive à cette crise à Alindao et dans d'autres zones sensibles.