Plus de quarante personnes ont été tuées jeudi et plusieurs autres blessées à la suite d'une attaque perpétrée par les rebelles de l'Union du peuple centrafricain (UPC) dans la ville centrafricaine d'Alindao (centre-est) contre le site des déplacés internes qui abrite plus de 26 000 personnes, a appris Xinhua samedi de sources concordantes.
Cette attaque, a indiqué l'une des sources, découle des représailles d'un affrontement ayant opposé quelques heures plutôt des antibalaka à des rebelles de l'UPC dirigée par Ali Ndarassa.
Quelques rescapés à cette attaque ont signalé l'incendie des maisons d'habitation et des huttes de fortunes sur le site des déplacés de l'Eglise catholique ainsi que le pillage de l'Evêché d'Alindao.
Aux dernières nouvelles, des casques bleus de la mission onusienne en Centrafrique (MINUSCA) ont repris le contrôle de la ville et y mènent des patrouilles dans le but de dissuader les belligérants. Toutefois, a indiqué une autre source, la vie de manière générale est paralysée, suite à la psychose créée par les évènements.
Dans un communiqué de presse publié vendredi, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a condamné les attaques d'Alindao ayant provoqué, au-delà des morts, "un déplacement forcé des populations".
De manière générale ces derniers temps dans le pays, il est enregistré une recrudescence des affrontements dans les villes centrafricaines de Batangafo (extrême-nord), Bambari puis Alindao. F