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Centrafrique : deuxième interview avec le soldat de 1ère classe MAPOUKA GREMAKO

Publié le vendredi 23 novembre 2018  |  Corbeau News
5ème
© Autre presse par DR
5ème cérémonie de la sortie des éléments des FACA formes par les russes a Béréngo
Mardi 20 novembre 2018. Béréngo. Le Président Touadera et une forte délégation ont assisté à la 5ème cérémonie de sortie des éléments des FACA formés par les instructeurs russes.
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Toujours dans le cadre de notre série d’interviews avec certains soldats FACA formés par les instructeurs européens et russes à Bangui, notre journaliste a rencontré le soldat de 1re classe MAPOUKA GREMAKO que vous allez retrouver ci-après : Bonjour Monsieur

MAPOUKA GREMAKO : Bonjour M. Le journaliste



Corbeau News Centrafrique (CNC) : Pourriez-vous vous présenter ?



MAPOUKA GREMAKO (MG) : Je suis soldat de 1ère classe MAPOUKA GREMAKO



CNC : Depuis quand vous êtes ici dans le cadre de cette formation



MG : Nous avions durée ici déjà et tout ce passe bien



CNC : Tout ce passe bien mais pourriez-vous nous montrer comment cela se passe ?



MG : Ce que nous avions appris ici, c’est réellement ce qu’on appelle une formation de qualité et de performance avec ces instructeurs Russes. Car dès la sortie de cette formation, aucun de nous n’aura des difficultés sur le terrain puisque nous sommes formés en tout. Si vous constatez les exploits des FACA à Bambari, Bangasou, Paou et autres, c’est grâce à cette formation de qualité qui nous a montré les réalités du terrain. Et nous les appliquons à chaque circonstance pour bien de la population toute entière.



CNC :C’est pour dire que ce que vous aviez appris en amant est autre que ce que vous vivez aujourd’hui ?



MG : : Il y a une nette différence parce qu’auparavant, nous pensions que c’est de la blague. Mais aujourd’hui nous avions constaté qu’il y a du sérieux. Il bien vrai que c’est dur mais ça aide. Car nos frères d’armes meurent plus sur le terrain grâce à cette formation alors que ce n’était pas le cas par le passé. Tout militaire qui passe par Bérengo doit toujours retenir quelque chose et c’est obligatoire en vertu de la qualité de la formation.



CNC : Ce qui signifie qu’êtes-vous prêts pour libérer votre pays de ceux dont-il souffre aujourd’hui?



MG : J’affirme qu’il n’y pas d’inquiétude. Je suis prêt. Quel que soit les conditions, nous vaincrons toujours nos ennemis sur le terrain.



CNC : Quel est le climat de relation qui existe entre vous et vos instructeurs?



MG : Nous sommes en parfaite relation et collaboration avec nos formateurs. A vrai dire nous sommes comme des frères. Il n’y aucune barrière entre nous. Ils s’efforcent parfois à apprendre notre langue et nous aussi nous faisons autant.



CNC : Des rumeurs font croire qu’au sein des FACA, les questions d’ethnie et de religion posent souvent problème. Qu’en est-il de votre cas ici à Bérengo ?



MG : : Il est hors de question d’ethnie et de religion ici. Tout militaire est militaire. Chacun à sa religion. Mais nous nous mettons toujours ensemble pour apprendre afin de nous battre pour notre unique patrie.



CNC : : Que direz-vous à vos frères d’armes qui n’ont pas encore reçu cette formation?



MG : : Je leur dis du courage. Et ils doivent se préparer pour venir subir ces mêmes formations à Bérengo car il en va de leur bien et surtout de leur carrière militaire pour la défense de la patrie. Je souhaite que tous mes frères d’armes viennent subir la formation de Bérengo car avec ce rythme, il y en aura aucun échec de notre part quand nous serons tous sur le terrain.
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