La pseudo-répartition à la libanaise du pouvoir en Centrafrique n’a pas, semble-t-il, volé en éclat. Mais la destitution, le 26 octobre dernier, d’Abdou Karim Meckassoua pour de présumées malversations financières et son remplacement par El Adj Laurent Ngon Baba à la tête du parlement centrafricain, continue d’alimenter la polémique et les conjectures dans une ambiance de reprise des hostilités sur tous les fronts.
Au lendemain de cette destitution causée par de persistances rivalités entre l’ancien président du parlement et le présidentFaustin-Archange Touadéra , les ex-rebelles de la Séléka, qui soutiennent Mackassoua, avaient donné 48 heures aux représentants de l’État pour quitter les zones du pays sous leur contrôle. Abdoulaye Hissene, le président du Conseil national de défense et de sécurité (CNDS) regroupant les groupes de l’ex-Séléka, avait jugé illégale la destitution de Meckassoua. D’où les difficultés du nouveau président du parlement à s’imposer dans un pays contrôlé à 70% par les groupes armés.... suite de l'article sur Autre presse